Aujourd'hui, à mon tour de fêter mon #mastonniversaire#mastoversaire. Un an que je suis revenue ici, après un essai non concluant en 2017 (comme beaucoup je pense).
🎂 (un tout petit #fil rétrospectif)
Je ne regrette pas d'être partie de X. Je continue à regretter les échanges que j'avais avec certains, restés sur (ou sous ?) X et que je n'ai pas retrouvés ici, et l'ambiance des réseaux sociaux du début des années 2010, quand on ne se prenait pas vraiment au sérieux et qu'on était un peu ébahis, émerveillés, par cette fenêtre ouverte sur le monde. #MamieMarie 👵
Mais je ne regrette pas le changement. J'ai retrouvé des gens avec lesquels j'aimais échanger "sur X" (anonymes ou non 😉)
J'en ai découvert d'autres.
J'ai découvert des fils que je ne connaissais pas, j'ai commencé à suivre #Mosstodon, #pouetradio, #fleuristonfil, #MonCielAujourdhui et autres #ThickTrunkThursday qui mettent du beau dans ma journée (#merci tellement aux gens qui prennent le temps de poster des jolies choses. Ça soigne tellement la tête 🙏 ).
Le rythme n'est pas le même que sur X, c'est vrai. Mais je pense que c'est mieux. Du moins pour moi.
A titre personnel j'ai eu besoin de cette "déconnexion" un peu forcée pour prendre du recul face à la fuite en avant que c'était devenu. D'autres ont déjà analysé la difficulté du sevrage de la course aux likes ou de la bouffée de dopamine ; je les rejoins complètement.
Donc : je continue ? oui bien sûr. Tant pis si je rate les mèmes rigolos et les polémiques à la 🌰. Je me dis que j'atteins la maturité de l'utilisation des RS (en toute modestie !)
Mastodon n'est pas sans défauts, loin de là (d'autres que moi les pointent régulièrement aussi : une forme d'entre-soi, d'élitisme, c'est assez vrai.)
Mais... j'accepte, et je crois que je préfère. Et quelque part ça m'interpelle.
De même que je choisis, dans ma vie courante, de ne pas fréquenter telle ou telle personne, ou de ne pas écouter tel ou tel groupe, de même je ne vois pas pourquoi je me l'imposerais sur un RS. C'est élitiste, ça ? peut-être... du moins j'ai la chance de pouvoir faire ce choix. Mon avenir professionnel, mon métier, n'en dépendent pas.
Je sais bien qu'on ne peut pas vivre totalement dans sa bulle de confort, coupé du monde.
Mais être conscient du monde tel qu'il va (mal) ne veut pas dire qu'on n'a pas le droit de se protéger comme on peut d'échanges interpersonnels de plus en plus violents, de situations de plus en plus angoissantes. Ça n'empêche pas la lucidité. Ça permet juste de ne pas trop sombrer soi-même.
Add comment