Le 5 mars 1535, les représentants de la Ville de Lyon prennent une #délibération consulaire dans laquelle ils décident de remplacer François #Rabelais dans ses fonctions de #médecin à l'Hôtel-Dieu de #Lyon, du fait de ses absences répétées.
Voici donc sous vos yeux ébahis la lettre de #licenciement
de Rabelais, conservée aux #ArchivesDeLyon sous la cote BB 55 (abîmée par un dégât des eaux ancien).
@scudery Comme il était proche des protestants, il a dû protester mais de loin, histoire de ne pas se faire mettre au placard suite à l'affaire des Placards 😉
Il arrive à Lyon au printemps 1532 et devient #médecin à l'Hôtel-Dieu en novembre de la même année : il a donc exercé 2 ans et demi.
Dans les faits c'est moins, car il s'absente 2 fois 4 mois : en 1534 pour une mission diplomatique à Rome avec l'évêque de Paris et Jean du Bellay, et entre février et mai 1535 après l'affaire des Placards, qui le met en difficultés du fait de sa proximité avec des #protestants.
@charly@Athenenoctua@archivistodon@histodons@litterature c'est une écriture typique du XVIe siècle, plutôt "standard". Elle est lisible a condition d'avoir un peu d'expérience en paleographie. Dans le cas présent je dirais même qu'elle est très soignée, il y a peut-être ici des spécialistes pour nous en dire plus ?
Cette décision fait partie d'un registre de délibérations consulaires, l'ancêtre des registres de délibérations municipales : il s'agit des documents les plus importants du pouvoir municipal.
Vous avez donc raison @CharlesNepote : il y a un soin particulier apporté à l'écriture dans ces registres.
Mais dans cet univers je suis un pauvre clown qui ne peut s'empêcher de penser (et d'écrire) qu'il y a moyen d'attaquer aux prud'hommes pour vice de forme (illisibilité) .
Add comment