Les eurodéputés et les États membres de l'UE ont trouvé hier un accord provisoire sur le projet de loi censé protéger le pluralisme et l'indépendance des médias en Europe. Contrairement à la volonté du gouvernement français, ce texte de compromis ne contient pas de référence explicite à une exception de « sécurité nationale » pour surveiller les communications des journalistes. 🔎 1/
Toutefois, l'utilisation de logiciels espions pourra être permise au cas par cas, « pour une raison impérieuse d'intérêt public » et sous réserve de l'autorisation d'une autorité judiciaire, précise le communiqué du Parlement européen.
« Nous nous sommes battus pour atteindre ce résultat, contre les États qui ont tenté d'inclure des dispositions particulièrement répressives », s'est réjouie Maja Sever, présidente de la Fédération européenne des journalistes.
« Aujourd'hui, la France a perdu son bras de fer contre le Parlement européen pour imposer l'espionnage des journalistes au nom de la "sécurité nationale". Idem pour l'utilisation de logiciels de surveillance sans avoir à passer par un juge », a commenté @disclose.
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