Bien, j'ai profité du replay d'arte pour revoir le Grand Bleu autrement qu'avec mon regard de gamine de 12 ans en vacances chez ses cousines.
Déjà, c'est drôle la mémoire, dans mon souvenir, tout se passait sur la Côte d'Azur, après un démarrage en Arctique pour un entraînement (et pas du tout au Pérou pour des trucs scientifiques 😂).
Bon là j'ai pas eu trop peur du passage sous la glace ❄️
Un film qui passe pas du tout le test de Bechdel, et Rosanna Arquette réduite à un rôle de cruchasse pleurnicharde et parfois hystérique d'un bout à l'autre, MON DIEU
C'est bien, la niaiserie de son personnage fait concurrence aux sauts de dauphins célébrant la première remontée victorieuse de Mayol/Barr. Tellement kitsch que j'ai éclaté de rire.
OK, les dauphins en captivité, c'est nul. Mais les relâcher dans la mer pouf pouf comme ça, non, ça marche pas 😭
Autre message d'information du public bien foiré : la scène de massage cardiaque, mettez-y de la conviction un peu les mecs là, vous êtes pas en train de lui masser les pec, vous avez un cœur à faire repartir 🙄 (passez votre PSC1 au lieu de vous fier à ce film)
On peut aussi parler de la scène bien raciste avec le concurrent japonais qui débarque avec son staff, respire de façon ridicule puis s'évanouit avant de plonger ? 😬
Et LE mystère qui demeure depuis le premier visionnage : toujours pas compris comment leurs petits chariots de descente étaient remontés en surface... 🤔
Voilà, c'était Le Grand Bleu. Bah ça m'a pas donné envie de collectionner les dauphins dans des boules à neige 🤷♀️
@GeorgiaSoupault 👌❤️ Tu as raison sur tout. Mais y a un truc quand même. (j’avais une thèse, à la sortie du film, parce que j’ai des thèses sur un peu tout et que j’avais pas 12 ans) Il y a un truc profond qui anime le personnage, et Besson aussi, c’est pour ça que ça fonctionne : c’est l’attraction du fond, ce qu’on peut aussi appeler un « sentiment océanique », vieux truc freudien, qu’on sent encore plus quand la fille tente de le raisonner, de le ramener vers elle vers le fin, en vain. 1/2
@GeorgiaSoupault Cette attraction très forte, en réalité mortifère, c’est ce qui est vraiment fort dans le film, c’est pratiquement une compulsion, un truc irrésistible, complètement non verbal, sans mots. Si Besson était intelligent (il ne l’est pas, c’est un connard) il aurait centré son film sur ça seulement. Mais comme il est con, il ajoute une tonne de niaiseries : les dauphins (il fallait finir sur le fond, pas les dauphins), ces trucs incroyablement racistes, etc., etc. 2/2
@FoucPerotin D’accord avec toi, je trouve aussi que le seul intérêt du film est dans cet élan désirant mais mortifère vers une forme d’absolu, qui pousse le personnage à s’abîmer dans les profondeurs. Mais tout semble enrobé dans une sincérité naïve un peu juvénile. Et le reste est empesé par des stéréotypes déplaisants comme le relève @GeorgiaSoupault.
@parunenuitdete C’est ça. Je pense que Besson ne comprend pas lui-même ce qui l’anime, qu’il ne distancie pas, qu’il ne conceptualise pas. Alors, il est infantile et niais, et les stéréotypes sont partout. @GeorgiaSoupault
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