Si jamais vous l'avez loupé pour cause de jour férié (grand bien vous fasse), le dernier numéro de Règle30 revient sur le jeu vidéo Stellar Blade et son héroïne archisexualisée, ce que ça dit de certains gamers™ et la fonction de leur colère en ligne.
Oui c’est bien de lui dont je parle. Bon, par soucis d’honnêteté, il faut que je dise que j’y ai plus touché que vraiment joué, et que je partais avec un a priori négatif sur le jeu. Donc, ce qui suit est à prendre avec le paquet de sel entier 🙃.
J’ai eu l’impression d’être devant un produit (pour moi, ce mot est une insulte) qui n’essayait même pas de comprendre pourquoi les divers éléments qu’il reprenait fonctionnaient dans leur environnement d’origine. Que ce soit les éléments narratifs de Automata et sa musique, ou bien les morceaux de gameplay arrachés à différents triple A, il fait les choses “parce que ça fonctionnait comme ça” dans ses inspirations. De ce qu’en j’en ai vu, je dirais que la seule chose qu’il est parvenu à synthétiser et s’approprier est son système de combat, qui reprend le côté flashy des beat 'em ups style Bayonetta ou, encore une fois, NieR Automata, et les associe à ce côté plus rigoureux et calculé dans les actions que requièrent les Souls. Il aurait sans doute gagné à être un jeu d’action plus décérébré qui se contente de proposer un cul et du bourre-pif, comme pouvaient le faire certains jeux Simple Series sur PS2.
Dans ce premier épisode de Soluce, Lucie traite Hugo de gamer et ça tourne (presque) mal. Mais au fait, pourquoi un tel malaise autour du mot “gamer” ? Peut-on se réappropier cette identité, ou est-ce qu’il vaut mieux s’en débarrasser ? C’est la vaste question que nous débroussaillons avec l’aide d’Enora Lanoë-Danel (IFOP) et Esteban Giner (chercheur en game studies).
Parfois, la vie a besoin de magie. De légèreté. De BAGARRE. « Nova Hearts » combine les trois, c’est sympa.
Le studio parisien Lightbulb Crew surprend avec un titre aux antipodes graphiques de son précédent jeu Othercide. Ici pas de triptyque noir/rouge/blanc mais des couleurs pastels et printanières, des paillettes, des pouvoirs, des loups-garous horny…
Cette semaine, une expérience bien relevée qui épice joyeusement le bon vieux jeu de plateformes en y intégrant un système de déplacement jubilatoire, à base de foreuse.
Tout commence lorsque Pepper, une jeune femme pirate aux cheveux turquoise, s'échoue sur une plage avec le butin qu'elle a amassé à la sueur de son front. Profitant de sa faiblesse, des créatures vertes menées par une mystérieuse jeune femme masquée s'emparent de tous ses trésors et ont même le culot de la faire tomber dans un ravin lorsqu'elle tente de leur reprendre son dû.
Heureusement, Pepper va tomber sur son nouveau meilleur ami : Grinder, une surpuissante foreuse portative. Pepper et Grinder partent en quête de vengeance, et vont composer pour leurs adversaires un épique requiem de foret.
DécryptageDepuis la réussite en 2018 des titres « Celeste » et « Gris », les noms aux sonorités étrangères, même pour les anglophones, ont la cote. Une façon de se démarquer des jeux vidéo grand public aux titres souvent génériques.
Gronde sociale, clones, poulpes, tanuki, fin d'exploitation... on fait le tour ! Prenez donc une chouquette.
On enchaine ! Et voici les jeux qu'elle presentera dans l'info lettre : Promenade, Lysfanga et d'autres jeux surveillés : exographer, fufufu, threshold, Cthuloot
À savoir, manettes et chouquettes migrera peut etre sur paetron ou changera de forme.
Entre le 5 et le 12 février, Steam va mettre en lumière les prochaines sorties à venir, « SEPT JOURS, DES CENTAINES DE DÉMOS ET UNE TONNE DE DIFFUSIONS AVEC LES DÉVS EN DIRECT » nous dit le site officiel (et en MAJUSCULES c’est plus PERCUTANT).
[Podcast] Les gamers ont-il peur du cul ? (1h, transcrit)
@jeuxvideo
Le sexe fait partie de nos vies. Pourtant, dans les jeux vidéo, on a tendance à s’en méfier. Les représentations vidéoludiques du cul seraient forcément ridicules, mal écrites, sexistes…
Certaines de ces craintes sont fondées. Mais peut-on dépasser cette gène, et surtout la rendre politique ? Lucie et Hugo explorent ces enjeux sans pudeur avec Pierre Corbinyais (game et nyarrative designer) et Haïssam Razouk, aussi connue sous son pseudo Ache (développeuse et vidéaste).
Et puisqu’il s’agit du dernier épisode de cette première saison, on vous a réservé le plus sexy pour la fin : nos réflexions pour la suite de Soluce !
Kindness Coins, or Chemistry Casino: A New Take On Romantic-Sexual Nyarrative Design (Michelle Clough, Games Developpers Conference, 2023) yewtu.be/watch?v=vlyH_NAs3f0
extrait
Il y a quelque temps déjà, je vous proposais une plongée dans les magasins et travées de la Bibliothèque nationale de France pour y découvrir la place qu’y occupe le jeu vidéo. Nous avions alors pu découvrir l’ampleur du travail mené pour faire de ces œuvres un pan à part entière de notre culture et de notre patrimoine. Dans un souci de conservation, et ce depuis des années, le jeu vidéo a ainsi su se faire une place dans la bibliographie nationale.
Mais, je le soulignais alors, la Bibliothèque nationale n’est pas un coffre-fort. Il n’est pas question de collecter un patrimoine pour se contenter de l’accumuler. Tout autant que la culture dont il est le fruit, ce patrimoine vit même lorsqu’il a rejoint les murs, salles et magasins de la bibliothèque. Une vie qu’il conserve non seulement par la consultation des œuvres mais également par leur valorisation.