et c’est d’autant plus frustrant quand on sait que le genre neutre existait en ancien français… Il a juste été effacé ces derniers 9 siècles :neocat_comfy__w_:
@tournesol c'est super intéressant l'histoire de l'apparition du féminin dans les langues indo européennes, j'avais téléchargé un bouquin là dessus mais pas encore lu, mais en gros l'idée c'était qu'il y a eu basculement de la distinction animé/inanimé vers masculin/neutre/féminin à travers tout un chaos de flexions etc
@tournesol ça depend avec qui / dans quel contexte mais de temps en temps je l’accorde au pluriel façon anglophone quand j’ai la flemme de tourner la phrase différemment
@davidistooting ouais mais je l’utilise souvent en parlant à des personnes non binaires et juste dire iel est beau·lle c’est assez complexe, surtout à l’oral
@davidistooting En général il y a deux écoles : soit utiliser des termes épicènes ou qui sonneront pareil accordés au féminin, au neutre et au masculin. Ou bien au contraire utiliser volontairement des formulations spécifiquement neutres/inclusives comme mon « belleau » ci-dessus.
Personnellement je suis plutôt de la deuxième école. La raison étant que même les gens au courant de ma non-binarité dans mon entourage l’oublient et me mégenrent régulièrement. Donc pour éviter ça j’essaie de balancer des piqûres de rappel en utilisant des formes explicitement neutres quand je parle de moi.
Ma copine est plutôt de la première école. Au point où elle préfère utiliser mon nom plutôt que les pronoms iel ou ellui quand elle parle de moi, soi-disant pour éviter de faire des erreurs. Mais ça conduit à des tournures de phrases parfois ridicules comme « Brome était chez moi l’autre jour, et j’ai servi du thé à Brome. Et Brome l’a bien aimé. »
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