Intitulé « Enfants et écrans : À la recherche du Temps perdu », le texte suscite depuis de nombreuses réactions, particulièrement centrées sur la problématique sanitaire. L’application de certaines de ses recommandations, notamment l’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, apparait sujet à caution.
La violence de classe du discours actuel sur l'échec est impressionnante. La bêtise et l'aveuglement dont il témoigne sont stupéfiants.
Je ne pense pas que ce sont les étudiant·es en échec qui ne sont pas à leur place.
Parce que la réalité, c'est que si on avait des moyens d'encadrement suffisants, si on prenait le temps d'un véritable soutien, si les institutions ne se contentaient pas de reproduire implacablement des schémas discriminatoires de tri et de sélection, l'absolue majorité des étudiant·es réussiraient dans la filière de leur choix. Même si précaires, même si souffrant d'un "manque de prérequis".