pseudo,
@pseudo@jlai.lu avatar
yopla,

Il faut vraiment regarder les villes au cas par cas.

Dans le cas de mon bled, ils ont fermé le parking pour le refaire pendant 3 mois, et ils l’ont déplacé temporairement a 100 mètres. Le boulanger a perdu 35% de son chiffre d’affaire.

La plus grosse ville à 15 bornes a pietonisé quelques rues du centre mais a des grands parking souterrains qui sont pleins à ras les jours de marché parce que des gens viennent de toute la ville et des alentours. Sans cette masse le marché n’existerait plus et d’après ce que m’a dit le libraire, les jours de marché c’est la majorité de leur chiffre.

Jomn,
@Jomn@jlai.lu avatar

En effet, si c’est juste le parking qui est supprimé, je pense que ça n’aura aucun effet bénéfique. Les rues sans changements importants seront toujours aussi toxiques pour les piétons et cyclistes, et pendant ce temps-là, les automobilistes ne pourront plus aller dans les commerces.

Il faut dans le même temps développer les alternatives: réseau de transports en commun efficace, réseau cyclable (et le stationnement qui va avec) bien pensé, ou même pourquoi pas 3-4 stationnements à très courtes durées pour pouvoir aller acheter son pain et son journal en deux minutes, en particulier dans les plus petites villes où la voiture reste souvent indispensable en l’état.

vorpuni,
@vorpuni@jlai.lu avatar

Si il n’y a pas de transports accessibles avec un bon niveau de service, c’est la dernière chose à faire que d’être hostile aux voitures, les municipalités ont déjà participé à l’assassinat du commerce en centre-ville en ne faisant pas payer aux grandes surfaces alimentaires les mêmes impôts que les petits commerçants, maintenant ils veulent jouer la carte de l’écologie et du bien-être dans des endroits où plus personne ne va…

HenriVolney,

Le souci, dans certaines villes, c’est que les classes moyennes sont parties en périphérie et n’ont laissé en centre-ville que les populations les plus pauvres. Du coup, les commerces ferment car personne ne peut consommer (à part des kebabs et des coupes de cheveux).

yopla,

Je me suis toujours demandé si le nombre de coupe de cheveux par an était inversement proportionnel au revenu moyen de la population parce qu’il y a vraiment des villes où une boutique sur deux c’est un coiffeur et c’est toujours des villes économiquement sinistré.

MOUCHE_A_MERDE,

ma ville: un coiffeur, une agence imo, une banque, un coiffeur, une agence imo, la poste (fermée), une banque, un coiffeur, une agence imo, une banque, monoprix, un coiffeur, une agence imo, une banque, un coiffeur, une agence imo, une banque.

yopla,

Les agences bancaires et immo, c’est vraiment des plaies.

vorpuni,
@vorpuni@jlai.lu avatar

Le marché immobilier qui s’est pris un ajustement ces deux dernières années ça n’a pas l’air de les avoir calmés sur les commissions en tout cas.

Miaou,

Les pauvres en centre-ville?

HenriVolney,

Bah oui ça arrive dans certaines villes désertées par les classes moyennes

best_username_ever,

J’ajouterais bien : le kebab et coiffeurs hors de prix qui sont réservés aux classes moyen+ ?

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