#Écologie 🌱 Devenir indépendant de l’eau de pluie, le rêve techno-solutioniste de la Catalogne
Face à la #sécheresse, le gouvernement catalan mise sur la hausse de la production d’#eau potable plus que sur la sobriété des usages. Mais les usines de désalinisation ont un coût énergétique et économique que le tourisme de masse promet d’aggraver.
"En #France le maïs est un gros consommateur d'#eau d’#irrigation, une plante qui a besoin de beaucoup d'eau en juillet et en août quand il y en a le moins", "C'est suite au plan Marshall et l'accès des semenciers américains au marché français ; pour ne pas devenir dépendant des semenciers US, l’État a crée l'INRA, devenu INRAE, développé un maïs hybride, et l'a distribué gratuitement ainsi que l'eau d'irrigation aux agriculteurs, qui n'en voulaient pas", "la PAC donnait une prime à l’#agriculture irriguée du maïs", "c'est un modèle piloté, qui n'est pas durable", "On peut changer de modèle"
À Berlin et dans sa région, la bataille pour l’eau a déjà commencé
La capitale allemande et le Land du #Brandebourg affrontent une diminution rapide de leurs réserves d’#eau, due au changement climatique mais aussi à une gestion insouciante des espaces et ressources naturelles. Dans l’est du pays, le manque d’eau devient un facteur de conflits.
Gigabassines: des milliers de manifestants dans le Puy-de-Dôme dénoncent un «entêtement du gouvernement»
Près de 6 000 personnes se sont retrouvées près de Clermont-Ferrand, samedi 11 mai, pour protester contre le projet de construction de deux gigantesques retenues d’#eau. Une «randonnée festive» pour sensibiliser au partage d’une eau de plus en plus rare dans la Limagne.
«Borj el mechkouk», à la recherche de l’eau perdue au Maroc
Dans la région désertique d’Errachidia, soumise à des périodes récurrentes de grande sécheresse, un homme est envoyé pour désensabler un système de galeries d’#eau souterraines destiné à l’irrigation des cultures. Avec poésie, #DrissAroussi signe une fable cinématographique sur le dérèglement climatique.
L'écotoxicité des rivières bretonnes provoquée par les pesticides n'a pas baissé depuis 2012. C'est ce que montre l'analyse statistique exclusive réalisée par Akwari Coop pour « Splann ! ». 🧪 1/
«Nos valeurs progressives radicales, nous pensons qu’elles sont universelles»
Nika Kovač est auréolée du succès des campagnes qu’elle a lancées en Slovénie: sur le viol, contre la privatisation de l’#eau et, aujourd’hui, pour l’accès à l’avortement. L’activisme qu’elle pratique place les causes au-dessus des partis dans l’espoir que les électeurs donnent du sens à leur vote.
Retour en #Grèce après qqs années pour raconter plein de choses dans @mediapart ...
Pour commencer : je suis allée dans la grande plaine agricole de Thessalie, là où les inondations historiques de septembre dernier ne résolvent en rien l'épuisement de la ressource en #eau liée à la culture intensive du #coton.
Entre inondations et manque d’eau, l’avenir compromis de l’agriculture grecque en Thessalie
Huit mois après deux inondations historiques qui ont ravagé la grande plaine du nord de la #Grèce, l’#agriculture de la région est confrontée à des choix stratégiques. En temps normal, ses cultures, comme le #coton, sont très consommatrices d’#eau. Un modèle intenable sur le long terme.
Quand une usine d'eau potable sème la mort dans une rivière : la Saur est condamnée à 30.000 € d'amende pour la pollution du Jaudy, à Coatascorn (22). 🐟
Des poissons morts sur 2,7 km, des traces blanchâtres... Dès le 5 août 2022, l'origine de la pollution du Jaudy, ne faisait guère de doute. « C’est un dysfonctionnement de l’usine des eaux », assurait à Ouest-France le président de l'asso des pêcheurs. 1/
La mairie de Paris a inauguré, le bassin de rétention des eaux pluviales et usées d'Austerlitz, censé limiter la pollution de la Seine en cas d'orages, à trois mois des épreuves des Jeux olympiques prévues dans le fleuve. Un hommage a également été rendu à Amara Dioumassy, l'ouvrier mort pendant le chantier.
L'usine Volvic (Danone) a été la cible d'un sabotage pendant la fermeture de l'usine du 1er mai. 👀 plouf ! La production de bouteilles plastiques enrayées jusqu'à réparation des dégâts.
Bon par contre la prochaine fois, faudra faire un effort sur le slogan 😆
Information « Splann ! » - La pollution du Foul, qui se jette à Landunvez (29), concentre l'attention des opposants à l'élevage intensif. Un riverain a réalisé sa propre étude. Les résultats sont édifiants. 🔬 1/
France : la guerre aux #castors a commencé.... "Selon l'Office français de la biodiversité, 213 conflits liés aux castors sont remontés sur une cinquantaine de départements concernés."
"Il est interdit de toucher aux barrages, car l'espèce est protégée, sous peine d'une amende de 150 000 euros. Dominique Landragin, naturaliste à la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), rappelle que les constructions des castors peuvent filtrer la pollution de l'#eau. Le castor fait aussi le ménage sur les berges, coupe les arbres avec ses dents, et leur permet une meilleure repousse. En recréant des zones humides grâce à ses barrages, le castor permet à toute une #biodiversité de renaître."
L’association ANPER-TOS mêle sensibilisation et sciences participatives pour rendre visible la pollution de l’eau douce par les plastiques et les microplastiques.
En #voyage de découverte de l'#agriculture aragonaise chez un producteur de céréales bio de la province de Zaragoza, #Espagne.
Fil de photos avec ou sans commentaires.
On commence par deux paysages au passage de la frontière entre Arnéguy et Orreaga-Roncesvalles (oui : Ronceveaux et son col sont en Espagne), n'en déplaise aux nostalgiques de l'expression anachronique "de France et de Navarre" (un check géographique et historique s'impose).
On finira cette montée dans la hêtraie et son brouillard.
Le #canal de #Bardenas est la clé de l'#agriculture (conventionnelle / intensive) dans la comarque de Cinco Villas, province de Saragosse. Il achemine l'#eau des #Pyrénées depuis le grand #barrage de #Yesa sur la rivière Aragon jusqu'à Ejea puis Tauste, au nord -est de Zaragoza et se déverse dans une multitude d'autres canaux plus petits.
Première visite de #champs : quelques #amandiers, beaucoup de #céréales (principalement blé et orge), de la #luzerne, parfois un peu de colza ou des #légumes en grand (oignons, poireaux, pommes de terre) sont rendus possibles par l'#irrigation (zonas de #regadio). Çà et là quelques parcelles non irriguées nous rappellent ce que serait le #paysage sans cette #eau canalisée depuis les #Pyrénées.
L'acequia de Sora est un immense #canal, prolongeant celui des #Bardenas, et régulé par une série d'ouvrages : bassins de mise en pression, écluses, portes, afin d'amener l'#eau là où l'#agriculture la nécessite.
Ces ouvrages datent de 1960 à 1980 pour la plupart.
Les systèmes de #canaux, les grands puis les petits, appelés acequia, de l'#arabe الساقية «al-sāqiyah», conduisent l'#eau jusqu'au #champ. Les agriculteurs, sous la supervision de "l'arroseur" (el regador) coordinateur, ouvrent et ferment les portes des petits canaux pour amener l'eau jusqu'à leur champ au moment convenu. Ici de l'orge. Le surplus s'échappe par des exutoires prévus à cet effet et retournent aux canaux.
Petit retour sur le système des #canaux : à certains endroits il faut faire se croiser un #canal et une #rivière, alors hop, un petit #aqueduc et cette différence de niveau de 15m passe comme une lettre à la poste.
Ici "las Trabas" : le croisement du canal de Tauste au dessus de la rivière Arba. #agriculture#eau
Mathématicien et philosophe, Olivier Rey est chercheur au CNRS, enseignant en philosophie à l’Université Paris 1, membre de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques. Egalement romancier et essayiste, il a publié plusieurs ouvrages, dont Réparer l’eau (Stock, 2021) – lui rendre sa capacité d’enchantement, en quelque sorte, et Une question de taille (Stock 2014) qui aborde la perte de notre sens de la mesure. Au fil de ses publications qui scrutent la place des sciences dans notre société, il livre une réflexion sensible sur les ruptures grandissantes entre l’humanité et son milieu naturel. Interrogé par la revue Sesame, il répond avec un regard lucide et poétique à la fois sur notre rapport actuel aux « ressources hydriques ». Une eau gérée, canalisée, traitée qui, perdant ses vertus purifiantes, dessèche nos imaginaires.
Vous dénoncez dans votre ouvrage Réparer l’eau la vision utilitariste de l’eau comme ressource. À l’heure du changement climatique, où coexistent selon les régions inondations et sécheresse, certains prônent le stockage de ce fluide dans les dites « méga-bassines ». Que vous évoquent ces deux termes, « bassines » d’un côté, et « méga » de l’autre ?
⚠️VERS LA FIN DE L'EAU ? (www.youtube.com) French