Au passage on voit très bien l’inflexion a la période Chirac / Sarko premier ministre ou la police de proximité a été supprimée et les recrutements PN modifiés en faveur de profils plus agressifs.
Quand on voit la tendance à la hausse depuis sarko, c’est inquiétant…
Je suis loin d’être un défenseur de la police, mais en cliquant sur des points au hasard (j’ai pas sélectionné), je tombe sur des trucs comme:
29/08/2011, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - La police se met à la poursuite d’un homme en scooter fuyant un contrôle. Il brûle un feu rouge, percute un véhicule qui, selon ses poursuivants, passait au vert. Il chute et meurt. Une enquête est ouverte.
Qu’aurai du faire la police? Le laisser filer?
07/01/2016, Paris (Paris) - Vers 11h30, un homme se rend au commissariat de la Goutte d’Or (18ème). Armé d’un hachoir, il aurait tenté d’agresser un agent en criant « Dieu est Grand » en arabe. Les policiers ouvrent le feu. Une ceinture d’explosifs factice est retrouvée sur le corps du suspect, ainsi que des références à l’organisation “Etat Islamique”. Plusieurs témoins contestent la version policière, affirmant que l’homme n’était pas armé et n’aurait pas crié. La famille du défunt déclare que Tarek Belgacem, de nationalité tunisienne, se rendait au commissariat pour actualiser ses papiers. La section antiterroriste ouvre une enquête à son encontre pour “tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’ordre public”. De son côté, son père porte plainte contre X pour “homicide volontaire”.
Ça m’a l’air d’être clairement un suicide par policier.
26/02/2019, Bourgoin-Jallieu (Isère) - Vers 19h15, un couple de retraité, Geneviève et Florencio, à bord de leur voiture meurent dans une collision impliquant six voitures près d’un rond-point à hauteur du boulevard Irène et Frédéric Joliot-Curie. L’accident est provoqué par un gendarme en dehors de son service conduisant sa voiture occupée par un collègue et deux enfants. L’homme vient de fêter des retrouvailles durant lesquelles il consomme plusieurs litres d’alcool. Le gendarme est mis en examen pour « homicide involontaire ». L’IGGN mène une enquête. Deux jours après les faits, le militaire est condamné à trois ans de prison dont dix-huit mois ferme par le tribunal correctionnel. Les enfants des victimes accusent la justice de faire un exemple pour couvrir les collègues du conducteur par une « enquête baclée ».
J’ai un peu du mal à voir le rapport avec “mort suite à l’intervention de la police.” C’est juste un connard qui était ivre au volant, et qui travaillais comme policier. Clairement la famille dénonce un problème de corporatisme, ils ont surement raison, mais le corporatisme c’est pas que dans la police.
J’ai l’impression que les nombres ont été un peu poussés.
J’ai l’impression que les nombres ont été un peu poussés.
Au contraire je trouve ça plutôt factuel, ils n’ont pas supprimé les morts qu’ils considéraient comme justifiables ou celle ou la police n’est pas responsable (comme le premier cas que tu as cité) parce qu’il y aura toujours des situations pas clair (le 2eme cas que tu as cité au final c’est visiblement la parole des policiers contre celle des témoins) et ils donnent des chiffres qui permettent de se rendre compte des causes les plus fréquentes. Par exemple le nombre de cas ou la mort est survenue après que la victime ait attaqué les FDO, le nombre de cas ou la victime était armée, etc…
Après tu en tires ta propre conclusion mais les chiffres sont là et chaque cas est vérifiable.
Ça fait beaucoup, mais à la lecture des résumés d’article présent on voit que la plupart représente un danger au moment de l’intervention de la police.
La plupart des personnes tuées suite à une action des forces de l’ordre n’avaient soit commis aucun délit, soit des délits mineurs (infractions au code de la route, tapage nocturne), soit des petits délits économiques (vol de voitures, vol à l’étalage), soit encore des infractions provoquées par l’interpellation elle-même (délit de fuite). Pourtant, ces cas constituent la moitié des personnes décédées des suites d’une intervention.
un profil de la victime est récurrent. Il s’agit d’un homme âgé de moins de 27 ans, au nom à consonance africaine ou maghrébine qui habite un quartier populaire en périphérie d’une agglomération comme Paris, Lyon ou Marseille. Cette géographie est sensiblement différente de celle des crimes et de la délinquance violente – homicides, coups et blessures volontaires, vols et violences avec armes, violences sexuelles – même si l’Île-de-France, et notamment Paris, ou la ville de Marseille demeurent des points chauds. Le taux d’homicides ou les violences sexuelles sont, par exemple, parfois plus élevés dans les petites villes et villes moyennes d’autres régions.
Parmi les 489 personnes tuées par balles, 275 n’étaient pas armées, soit 56%.
Il y a une sacrée marge d’amélioration, ils font n’importe quoi depuis 10-20 ans.
Le problème de cet extrait, c’est que l’on met en relation un écrit et une situation. Par exemple un vol de voiture ne mérite pas d’être abattu, mais si le voleur tente de renverser les policiers alors ça devient une arme par destination et la légitime défense existe. Mon souci avec cet article c’est qu’il ne prend pas en compte l’évolution de la loi de la légitime défense. Je le trouve très orienté, et dans ce cas il faut demander à changer la loi. Critiquer ceux qui l’appliquent (dans qu’ils restent dans la cadre) n’est pas utile. J’en veux pour preuve le revirement de certains politiques qui demandent un changement de loi alors qu’ils nous parlaient d’un crime au départ.
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