Fiamoa_McBenson

Fiamoa_McBenson, 20 days ago

Pas facile de définir la fantasy, mais l’autrice propose une définition relativement simple mais efficace : un récit de fantasy est un récit qui se passe dans un monde merveilleux plutôt toutrné vers le passé et où les merveilles s’expliquent par la notion de magie (la phrase est de moi). A l’opposé de la SF qui pour le coup se passe dans un monde merveilleux tourné vers le futur où les merveilles sont produites par la technologie

Fiamoa_McBenson, 20 days ago

(Comprenez par merveilles et merveilleux : trucs incroyables qui se passent. Sachant que ce n’est parce que c’est merveilleux que c’est forcement le monde merveilleux de my little pony hein)

Fiamoa_McBenson, 20 days ago

Sachant qu’il y a plein d’œuvres hybrides, où cohabitent magie et technologie, comme c’est le cas de Star Wars.

De toute manière en littérature quand vous voulez définir un genre, il faut accepter qu’il y a des œuvres qui ne correspondent pas à 100 % à la définition

Fiamoa_McBenson, 20 days ago

Il y a aussi plein d’œuvres qui entreraient dans la définition de la fantasy qui ne sont pas de la fantasy, à commencer par les épopées, ou les contes de fées anciens.

Pour qu’une œuvre soit dans la fantasy il faut qu’elle s’inscrive dans le mouvement littéraire de la fantasy.
Mouvement littéraire qui commence à la fin du XIXe siècle, notamment avec les ouvrages de William Morris

Fiamoa_McBenson, 20 days ago

Cette fantasy est marquée en réalité par deux influences, une influence anglaise, autour de William Morris, de Tolkien etc. Qui est une influence plutôt intellectuelle (on est ici plutôt dans la fantasy épique)
Et l’influence américaine, notamment avec Howard (le papa de Conan) qui est beaucoup plus orienté pulp, écriture populaire qui se prend pas trop la tête plutôt orientée vers les adolescents. On peut qualifier ce genre plutôt d’héroic fantasy

Fiamoa_McBenson, 20 days ago

@niavy Je suis désolé, je ne suis pas sûr de comprendre la question

Fiamoa_McBenson, 20 days ago

@niavy Oui oui bien sûr, tout comme Harry potter, en fait Tolkien et Howard ont proposé quelque chose qui se passe dans le passé, mais la fantasy peut très bien se passer dans le monde moderne (ou plutôt, ici, en parallèle du monde moderne)

Globalement dès l'instant où il y a du surnaturel dans un roman, je vois trois possibilité:
soit c'est de l'horreur, soit de la fantasy, soit du réalisme magique

Fiamoa_McBenson, 2 months ago

@Gallorum Comme je l'ai déjà fait avec Google trad sur de l'ukrainien et du géorgien, je dirais oui (sous réserve qu'on peut faire au moins autant confiance qu'à Google trad). En revanche je ne suis pas chaud pour payer

Fiamoa_McBenson, 3 months ago

Bien sûr l’article commence par une définition de ce qu’est la fantasy.

Des définitions il y en a plein, mais on peut dire que c’est un univers où le merveilleux existe et fait partie intégrante du monde.

Les autrices précisent bien que la fantasy ne se passe pas nécessairement dans un monde médiéval, mais que quand on pense fantasy, la première chose qui nous vient en tête c’est le moyen âge, ce qui est en soit intéressant.

Fiamoa_McBenson, 3 months ago

Les autrices parlent de Fantasyland, pour désigner un univers stéréotypé de la fantasy, qui globalement se passe dans un monde médiéval, avec de la magie, des dragons, des châteaux etc. Tolkien ayant été un immense pourvoyeur de cet univers stéréotypé.

Et les auteurices de fantasy piochent dans Fantasyland pour créer leurs univers, soit en en étant très proches, soit au contraire en essayant de s’en éloigner

Fiamoa_McBenson, 3 months ago

Alors bien sûr le MA représenté dans Fantasyland est inalement assez éloigné du vrai MA.

Et donc les autrices s’interrogent sur la provenance de ce MA imaginaire

Pour elles, il commence à exister dès l’invention du MA comme une période historique distincte de l’antiquité et du monde contemporain. Soit à partir du XIVe siècle.
Le MA étant alors perçu comme un âge obscur.

Fiamoa_McBenson, 3 months ago

Et c’est justement c’est ce côté age obscur qui a intéressé les romantiques pour en faire le roman gothique.

Mais l’idée justement c’était d’exploiter le coté "age sombre" pour créer l’effroi chez le lecteur!D’où l’usage de la magie par exemple, non pas pour créer un monde merveilleux, mais plutôt pour créer de l’horreur.

Fiamoa_McBenson, 3 months ago

Mais du coup quel rapport avec notre MA de la fantasy?

Eh bien elle en est l'héritière directe. La seule chose qui change, c’est que cette fois on a une vision plus positive du MA. Et ce pour deux raisons:

Fiamoa_McBenson, 3 months ago

La première c’est une époque en réaction au toujours plus technologique qui peut créer un sentiment de fatigue (au MA par exemple, pas de réchauffement climatique, de technologies polluantes, de bombes etc.)

Et puis c’est aussi le fait qu’on a fait de réels progrès sur la représentation du MA, qui n'est plus vu comme un âge obscur

Fiamoa_McBenson, 3 months ago

Et puis enfin y a un truc assez pratique sur le MA, c’est que finalement le lecteur n’y connait pas grand chose… c’est pas comme l’antiquité, qui est beaucoup plus connue ou les époques récentes. Et pour cause: le MA durant 1000 ans, il est finalement assez flou dans la tête du lecteur, Du coup l’écrivain a moins de contraintes quant la représentation de cet univers, et peut prendre beaucoup plus de libertés

Fiamoa_McBenson, 3 months ago

Voilà en gros ce que je re tiens de cet article. Bon il est un peu dense, et je pense que la thèse du MA de fantasy hérité du gothique est un peu simpliste.
Par exemple, même s'ils sont évoqués, elles laissent peu de place à la littérature merveilleuse du conte, qui lui aussi influence beaucoup (davantage?) Fantasyland.
Où placer les frères Grimm par exemple?

Fiamoa_McBenson, 3 months ago

De même elles ne parlent pas de la vision nationaliste du MA, ce qui est super important pour comprendre la lecture du MA au XIXe. Je veux dire le Nibelungen de Wagner, il existe parce que Wagner avait un agenda politique derrière (en gros créer des histories nationales qui s'ancrent dans un passé lointain et glorieux, ici pour montrer, non sans anachronismes, la grandeur de la nation allemande)