L’Entraînement Mental est une méthode, une manière d’organiser sa pensée, que nous héritons des mouvements de l’éducation populaire. Elle permet de muscler nos capacités individuelles et collectives à se saisir de situations complexes, à identifier ce qui fait problème, à en découper les différents aspects, à faire preuve d’esprit critique. C’est aussi une invitation à apprendre des situations que nous traversons, à produire à plusieurs de l’expérience, nourrie de constats lucides et les plus honnêtes possibles.
Tout comme l’entraînement sportif permet l’entretien et l’amélioration de performances physiques par des exercices réguliers, l’entraînement mental aide à aiguiser la pensée, à développer souplesse et agilité dans nos raisonnements, à élargir nos perceptions, à gagner en justesse.
En décomposant les différents moments des processus de pensée et en saisissant les mouvements d’ensemble et les dynamiques sous-jacentes, la méthode nous invite à aller au-delà des facilités de langage, des raccourcis trompeurs, des lieux communs et des autres moisissures intellectuelles qui nous viennent spontanément.
Issu de la résistance à l’occupation, des maquis du Vercors, et des mouvements d’éducation populaire d’après-guerre (Peuple et Culture), l’entraînement mental cherche à armer tout un chacun pour faire face à toutes ces situations qui, des plus quotidiennes aux plus extra-ordinaires, semblent nous boucher l’horizon, nous paralyser, nous renvoyer à notre impuissance. En partant des situations concrètes, situées, dans lesquelles nous sommes prises, il nous invite à produire notre propre analyse, à affronter la complexité, à travailler les immanquables contradictions du réel à toutes ses échelles.
Violaine, membre du collectif Le Battement d'Ailes, nous en dit plus sur l'importance d'intégrer des notions agro écologiques et permaculturelles à l'école, pour passer de l'école de l'être à l'école du faire.
Je ne peux que vous suggérer de lire les « Les Framactus – Hiver 2023 » de @Framasoft !
Un bilan génial, des perspectives motivantes et aussi un besoin d’un coup de pouce financier pour toujours aller plus loin. Moi, c’est fait :blobcatheart:
[Expérience] La participation de jeunes sourd.e.s, entendant.e.s et malentendant.e.s à une rencontre interculturelle : quelles sont les barrières à dépasser ?
En écumant internet, je suis tombé sur cet article de Peuple et Culture. Je m'attendais pas à qu'iels parlent des Sourd.e.s. Et c'est un chouette partage d'une expérience interculturelle, merci ! ☺️
Dès sa fondation, Peuple et Culture s’est fixé pour projet, par la culture, l’art, la formation et l’emploi de méthodes d’éducation populaire, de tenter d’agir sur les causes et conséquences des inégalités sociales, culturelles et sociétales.
« Rendre la culture au peuple et le peuple à la culture. »
Indépendant de tout parti politique et de toute confession religieuse, Peuple et Culture développe des démarches d’éducation populaire qui favorisent le développement de l’esprit critique, l’émancipation de la pensée, l’ouverture culturelle et interculturelle, la transmission des savoirs, le goût de l’expression, de l’action collective et de la créativité dans le respect des droits culturels.[...]
Extrait
Les personnes sourdes et malentendantes doivent encore aujourd’hui faire face dans plusieurs pays européens à de nombreuses barrières, y compris en France, Allemagne et Pologne. De quelle manière la participation de ces personnes se réalisent dans des sociétés européennes qui promeuvent officiellement l’inclusion ? Quelle est la relation entre les personnes entendantes et malentendantes ?
La rencontre interculturelle est un bel outil pour réunir des jeunes différents. Elle permet un apprentissage interculturel entre trois pays mais aussi entre cultures entendantes et malentendantes. Contexte « Trois pays, six langues, un projet : le triangle de Weimar en spectacle » est un cycle trinational d’échange de jeunes entre la France, l’Allemagne et la Pologne. Il s’agissait d’un projet à la fois scolaire et extra-scolaire. Il a pu se mettre en place grâce à la coopération de trois écoles et de deux associations.
Ce cycle pour 24 jeunes entre 15 et 18 ans s’est déroulé entre 2017 et 2018 grâce à l’expérience et l’engagement des différentes partenaires. Avec plus de 30 rencontres de jeunes organisées par an, les deux organisations, Peuple et Culture et le Centre français de Berlin, ont une certaine sensibilité aux questions liées à la diversité. Le cœur de l’action de ces deux organisations est de rendre possible la participation de tous les jeunes à la mobilité internationale. Le Réseau diversité et participation (ww.di-pa.org) a servi de cadre de cet échange, il représentait également une ressource importante en termes d’expériences et de projets pilotes