Direction Fribourg, enfin!
J’ai bien cru ne jamais y arriver.
J’ai toujours aimé les gares et ces lignes de fuite qui attirent irrésistiblement ailleurs.
En parlant de restaurants italiens, petit conseil: si vous participez à un grosse course ou à une course moindre mais dans une petite/moyenne ville, réservez toujours à l’avance un restaurant italien la veille au soir de la course.
Tous les coureurs vont s’y précipiter.
Berlin, grande capitale, mais 50000 coureurs. Ça a été l’enfer de trouver où manger pas trop loin de l’hôtel.
Le nombre de maillots de rugby est impressionnant. Attendu mais impressionnant quand même.
Bon, parmi eux il y a une grande majorité de XXL et XXXL, et pas à cause de épaules.
Je regrette presque de ne pas avoir mis le mien 🤣, parmi tous ces non-joueurs-de-rugby, je n’aurais pas été dépaysé.
Bon, le TER entre Lyon et Genève est un tortillard qui passe même pas trop loin (mais pas trop près non plus: 27 km par la route) de mon bled ancestral, Hauteville-Lompnès.
À un moment j’ai cru qu’il y avait une gare. Non, quand même…
Wikipedia précise qu’il y a presque eu une ligne de tramway entre la gare de Tenay et Hauteville-Lompnes.
Mon grand-père a travaillé dans une fruitière (le mas Gollet), avant de tenir une fromagerie à Hauteville-Lompnes. https://www.fermes2retord.com/mas-gollet-fruitiere
J’ai connu le Michel Bobillon qui y parle de mon grand-père.
Ce dernier était en effet dur à la tâche, et frustre. Sa première épouse (avant la Denise citée), ma grand-mère que je n’ai pas connue devait lui rappeler de payer les différentes taxes et quittances.
Denise était elle aussi dure à la tâche. J’ai découvert bien trop tard qu’elle était dotée d’un humour ironique et ravageur.
Mon père qui était chétif a souffert entre son père et sa belle-mère qui étaient des monstres de travail physiques et peu ouvert sur les autres et leurs failles.
La fromagerie fournissait les nombreux sanatoriums (une vingtaine) qui faisaient la richesse de la ville. Hauteville était « the place to be » pour les tuberculeux de la région et largement au delà.
Quand j’ai appris la tuberculose, l’évocation du caseum a fait sourire le descendant de fromagers qui fournissaient les malades de la tuberculose.
Mon père a aussi croisé la tuberculose.
Opéré d’un abcès vers l’âge de 17-18 ans, il a découvert la médecine pendant ses longues hospitalisations. Il en a fait son métier.
Mais c’est une autre histoire
Sur les lignes de la CFF.
J’ai juste eu le temps d’attraper ma correspondance pour Fribourg.
Il y a peut-être eu des Vailloud en Suisse.
Un hameau de la commune de l’Abergement dans le canton de Vaud porte mon patronyme.
Bon, je me suis trompé de train, non mais sans rire.
Je me retrouve au fin fond de la Suisse dans une ville où je veux aller depuis des années mais où je n’ai jamais pu me rendre car c’est loin de tout…
Martigny, et c’est la ville de la Fondation Giannada. https://www.gianadda.ch
Je ne peux même pas m’y arrêter car il faut retirer mon dossard à Fribourg avant 18h. 😭
Ça devrait le faire, si je ne me trompe plus de correspondance🤞🏻.
Sinon, la Suisse, et bien c’est toujours aussi beau 🥰.
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