Une question juridico-éthique : mon ado a décidé de travailler en job d'été en juillet-aout (Hallelujah!). Son employeur potentiel (#McDo pour ne pas le nommer) lui refuse un #CDD / CDD #saisonnier et lui propose uniquement un #CDI en disant "quand vous n'êtes plus disponible, vous n'avez qu'à démissionner.".
Tiens, j’en profite pour raconter ma première audience. Une jeune femme avait travaillé en CDD dans un Auchan du Calvados 3 mois d’été, et avait perçu à la fin une indemnité de congés payés, mais pas d’indemnité de précarité. Elle réclame, Auchan lui répond niet. Elle se tourne vers @La_CGT, on dépose une requête en référé au Conseil des Prud’hommes, et arrive l’audience.
L’avocat d’Auchan débarque, et se lance dans une grande diatribe, comme quoi l’indemnité de précarité n’est pas due aux étudiants pendant les jobs d’été. Ce qui est parfaitement vrai. Je me tourne, un peu inquiet, vers ma salariée : elle m’indique avoir quitté l’école 3 ans plus tôt.
Bref, Auchan a payé un avocat probablement le décuple de ce que coûtait l’indemnité de précarité, et a probablement trouvé ça rentable quand même : combien de salariés pensent à réclamer, et face à un refus, combien vont jusqu’au procès ?