Les ninjas des villes je les connais. Je les croise tous les soirs, ce sont les étudiants vêtus de noir, sans phares et qui passent au rouge sans même ralentir.
Ce matin j'ai croisé les ninjas des champs. Plus âgés. Avec du brouillard et une très faible visibilité, plus de la moitié des cyclistes masculins croisés étaient en lycra noir des chaussures jusqu'au casque. Sans phare également. Sur des routes sinueuses mais roulantes.
Vu le prix et le poids de leurs vélos, quelques grammes pour les phares ne devraient pas faire la différence. Et puis une tenue plus visible.
Je blâme souvent les conducteurs mais quand on sort à vélo sur ces routes on s'équipe quoi.
Un quart peut-être avaient une tenu jaune ou orange, ou un casque. Chez les femmes c'est différent, elles avaient plus de souvent du blanc ou du rose, et un phare. Mais pas toutes non plus.
Même les piétons au bord étaient en danger avec ces conditions.
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