Fou rire nerveux en recevant le questionnaire du baromètre de mesure du "bien-être" des journalistes de la commission de la carte de presse. TOUT VA TRÈS BIEN (je vous épargne les questions sur l'état de santé mental et physique de la profession). Même pas une consultation psy ou un bon d'achat à la fin du questionnaire tsss 😂
On en sait plus sur l'éviction du chef de cabinet d'Agnès Pannier-Runacher. Guillaume Poutoux est la cible de vilaines accusations de harcèlement: "Il criait, il a été violent, c'était ingérable", confie un ancien collab. L'intéressé est coutumier du fait: "Il était déjà complètement bordeline à Territoires de progès", me dit-on. La formation de Dussopt dont Pannier-Runacher est l'une des cadres. Tiens, tiens...
Le militant facho Damien Rieu, candidat Reconquête aux Européennes et abonné aux faits divers, hurle à la "condamnation politique" après avoir pris 8 mois de prison avec sursis pour avoir harcelé une journaliste. Cette dernière avait appelé à tuer Marion Maréchal dans une vidéo privée. Outre cette vidéo, il avait aussi diffusé une partie du numéro de téléphone de la victime, suscitant une vague de haine en ligne...
"Petites putes", "Tu dois te prostituer". Les démissions en série des collaborateurs de Prisca Thévenot, Aurore Bergé, Hervé Berville... soulignent l'absence de collectif de Gabriel Attal. Premier manager toxique de France? "L’équipe de Gaby n’a pas le sens de l’État et ne travaille que pour sa personne, pas pour un collectif", juge un conseiller en place. Mon enquête pour Politis. https://www.politis.fr/articles/2024/05/gabriel-attal-premier-manager-toxique-de-france/
"Dans sa plainte, Thomas Durand dénonce « une campagne de harcèlement massive et particulièrement violente », comptabilisant « 3 200 tweets menaçants, injurieux, humiliants et présentant parfois un caractère homophobe » du 18 juin 2021 au 27 avril 2023."
Les articles parus sur Prisca Thevenot édulcorent la réalité: "Petite pute", "Je vais te plaquer contre le mur", "Il faut que tu te prostitues avec les journalistes"... voilà quelques amabilités balancées par la ministre à ses collabs, selon mes infos. Révélations à venir sur Politis après le conseil des ministres.
Quand Elkrief est victime de menaces, les éditocrates lui viennent en aide avec le gouvernement. Le harcèlement raciste du RN Julien Odoul vécu par Nassira El Moaddem devrait provoquer un électrochoc, ce n'est pas le cas: "Il y a des silences qui pèsent lourd, d'une partie de la profession pourtant si prompte à faire barrage à la moindre attaque contre des éditorialistes plus en vue" https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/en-soutien-a-nassira-el-moaddem
Attal protège Prisca Thévenot en chargeant ses proches de "faire le ménage" autour de la porte-parole, qui a fait fuir sept de ses collaborateurs en quelques jours: "Elle est mauvaise, elle fait des fautes mais comme elle est docile, elle reste, persifle un ancien conseiller
Prisca Thévenot estime que les démissions en cascade de son cabinet, c'est "normal". Mieux, "ce sont aussi des amis et c’est très bien. Je les salue", ajoute la ministre sur la chaîne Twitch Hugo au Perchoir. Ses "amis", qui décrivent une employeuse toxiques, apprécieront...
Coups de colère, propos déplacés...Trois nouveaux conseillers démissionnent du cabinet de Prisca Thévenot. "Elle n'est pas correcte", soupire l'un d'eux dans Libé. Matignon se mure dans le silence. Les pire RH de France.
"Parfois, oui, j'ai vraiment peur". Le niveau haine contre Sandrine Rousseau est plus haut que n'importe quelle autre politicienne en France. J'en ai déjà longuement discuté avec elle et j'ai interrogé le cabinet de Darmanin pour comprendre pourquoi elle n'était pas sous protection policière. On m'a répondu que c'est la DGSI qui évaluait le niveau de menace sans plus précisions... Ça fait peur https://www.youtube.com/watch?v=Ij7o1uPDLT0
Dans les services publics, des despotes de poche tels que celui décrit dans l'article, il y en a pléthore. Et ça participe de leur destruction, en plus de broyer les personnels.
La parole des soignant-es qui témoignent (infirmier-es comme chirurgien-nes), traduit bien la violence de ces situations où il n'y a plus aucun garde-fou à la puissance destructrice d'un moi-tout-seul.
« Toute cette maltraitance, ce n’est pas du déni de la part de nos dirigeants hospitaliers mais de la dénégation : il y a un problème, ils le savent mais ne veulent pas l’admettre car l’impunité est un choix de gouvernance »
Aurore Bergé, décrite d'une "grande cruauté" envers ses collaborateurs par certains d'entre eux dans le Canard, menace le journal d'un procès en diffamation. L'an passé, trois de ses collaborateurs s'étaient épanchés auprès de la médecine du travail, une "démarche rarissime", rappelle le journal. "Si elle va jusqu'au procès, je suis prêt à témoigner contre elle", me confie un ancien conseiller ce matin.