Selon les données du recensement de 2016, la moitié des Canadiens qui habitent à moins de 1 km du travail s’y rendent en voiture ; cette proportion est de 72 % pour ceux qui habitent entre 1 et 3 km du travail.
Le professeur Jean-Pierre Després en arrive à un constat bien simple : même si les maires et mairesses du Québec n’ont pas les budgets nécessaires pour mettre en œuvre des outils de santé publique, c’est peut-être bien par eux que la solution passe.
" 1. Il fait trop froid À Oulu, en Finlande, environ 12% de tous les déplacements pendant la saison froide sont réalisés sur deux roues. Et environ un cycliste sur deux pédale 365 jours par année, même par -20 degrés Celsius et moins. Pas surprenant qu'elle soit considérée comme la capitale mondiale du vélo d'hiver."
"Les chercheurs savent depuis des années qu’en ajoutant des routes, les autorités n’allègent pas la circulation. Elles accroissent le désir de se déplacer en auto solo. C’est ce qu’on appelle le trafic induit : plus il y a de routes, plus il y a de voitures et plus il y a de congestion routière."
"L’inverse est aussi vrai : si on ferme des routes, il y aura moins d’automobilistes et, assez rapidement, moins de congestion routière également. C’est ce qu’on appelle l’évaporation de la circulation."
Malgré l’hostilité de l’assistance, Laurence Lavigne Lalonde ne s’est pas démontée. « La Ville n’a pas la responsabilité de trouver un espace de stationnement pour chaque voiture sur le territoire, a-t-elle dit d’un ton sans appel. Le parc automobile croît nettement plus rapidement que la population. Il y a des gens qui ont deux, trois, quatre, cinq voitures, mais il y a 60 % des gens dans notre arrondissement qui se déplacent autrement qu’en voiture. […] Notre responsabilité, c’est d’offrir des alternatives aux gens qui font le choix de ne pas posséder de voiture. »
Utiliser le vélo pour les petits trajets ferait baisser drastiquement les émissions de CO2
Le monde pourrait réduire les émissions de dioxyde de carbone de presque 700 millions de tonnes chaque année si tout le monde se déplaçait quotidiennement à vélo comme le font les Néerlandais, selon une étude. C'est l'équivalent des émissions annuelles du Canada.
Boulevard Henri-Bourassa « C’est assez révolutionnaire, ce qui s’en vient »
Une transformation majeure se prépare sur le boulevard Henri-Bourassa, dans le nord de Montréal, où la Ville compte aménager d’ici quelques années une longue voie réservée aux autobus et une autre pour les vélos, de l’est vers l’ouest. À un an du début des travaux, des commerçants appréhendent déjà de nombreux impacts.
#introduction
Hello !
Nous sommes une asso de cyclistes à l’ouest de #Bordeaux.
Pour nous le vélo est l’avenir des déplacements en ville et autour !
Nous proposons : atelier participatif, vélo-école, remise en selle.. et chaque mois : apéros démontage et ateliers en mixité choisie
Nous parlons infras cyclables avec les autres assos et les collectivités.
On rejoint le fédivers pour parler de l’asso, actualité du vélo, infras etc…
Léon et son équipe #Vélotaf #MobilitéActive
Laurence Lavigne, mairesse de l'arrondissement de Villeray, répond à des citoyens qui se plaignent qu'on enlève des stationnements pour mettre des pistes cyclables
(François William Croteau) En 2018, j’avais imaginé la « Vision vélo » de Rosemont–La Petite-Patrie exactement à travers cette lorgnette. L’idée était simple : le meilleur moyen pour construire un réseau cyclable sécuritaire et convivial, c’était de le concevoir pour des enfants.
Si le réseau pouvait permettre à des parents de laisser leur progéniture aller sans accompagnement au parc à vélos sur ce réseau, cela voudrait dire que les pistes cyclables allaient répondre aux besoins de toutes les personnes susceptibles de les emprunter.
Via Rail. La compagnie de trains interurbains refuse dorénavant les bicyclettes dans ses voitures et Vélo Québec déplore cet empêchement. « C’est là que la comparaison avec l’Europe est la plus décevante », dit la directrice des programmes.
Pour un piéton ou un cycliste frappé par une camionnette plutôt que par un petit véhicule, le risque de blessures graves augmente de 90 % et le risque de blessures mortelles de près de 200 %.
Une grande partie du discours entourant les systèmes de transport rapide, en particulier en Amérique du Nord, est que certaines villes sont "trop petites" pour un système de transport complet ou un métro, mais Rennes, une ville française de moins d'un demi-million d'habitants, n'est pas de cet avis.
Rentrer à vélo au royaume des chars et de l’efficacité
Après être allée reconduire les enfants, je dois parfois continuer ma route jusqu’au bureau ou vers des lieux de rencontre. Ce qui signifie me rendre à Laval. Je dois pédaler plus ou moins 20 kilomètres pour m’y rendre. C’est un peu long, mais c’est le moyen de transport que je préfère et qui est le plus respectueux de l’environnement. Je ne suis pas naïve, je sais que ce geste individuel ne vaut rien face à l’inertie gouvernementale et aux comportements des ultrariches. Mais j’aime la nature et la cohérence.
Je me sens cependant bien seule dans les rues de Laval, et j’expérimente divers désagréments qui me rendent amère et qui attisent ma haine des véhicules à moteur. Tous mes collègues se déplacent en voiture : l’employeur exige que nous en possédions une afin de maximiser nos déplacements sur le territoire où les autobus et pistes cyclables se font rares. La voiture permet aussi de rentabiliser notre temps ; on peut rendre des appels et même participer à une rencontre Teams en route pour aller chercher les enfants.
Québec chasse en partie les autos devant trois écoles
La Ville de Québec veut augmenter la part des enfants qui roulent ou marchent à l’école. Le maire Bruno Marchand s’était montré intéressé par les « rues aux écoles » qui ont essaimé à Paris lors d’un voyage en novembre dernier dans la capitale française. Londres a aussi multiplié les « School Streets ».
Le projet-pilote aura lieu trois vendredis consécutifs fin septembre et début octobre, aux écoles Fernand-Séguin (quartier de la Cité-Universitaire), au Lab-École Stadacona (quartier Limoilou) et à l’école Sacré-Cœur (quartier Saint-Sauveur).
Québec chasse en partie les autos devant trois écoles
La Ville de Québec veut augmenter la part des enfants qui roulent ou marchent à l’école. Le maire Bruno Marchand s’était montré intéressé par les « rues aux écoles » qui ont essaimé à Paris lors d’un voyage en novembre dernier dans la capitale française. Londres a aussi multiplié les « School Streets ».
Le projet-pilote aura lieu trois vendredis consécutifs fin septembre et début octobre, aux écoles Fernand-Séguin (quartier de la Cité-Universitaire), au Lab-École Stadacona (quartier Limoilou) et à l’école Sacré-Cœur (quartier Saint-Sauveur).
Stratégie nationale de 186 millions Un « moment crucial » pour la sécurité routière
Plus de 180 millions et 27 mesures d’ici 2028. La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, fait le pari que sa nouvelle stratégie nationale en sécurité routière sera un « moment crucial » pour le Québec, au moment où le bilan routier s’aggrave.
Est de Québec Des citoyens réclament l'accès au fleuve
Encouragés par le succès monstre de la troisième phase de la promenade Samuel-De Champlain inaugurée cet été, des citoyens de Québec demandent au gouvernement Legault d’ouvrir l’accès au fleuve dans l’est de la capitale.
Ils se heurtent toutefois à un obstacle de taille : une autoroute à six voies sous-utilisée et construite en 1978 sur les battures de Beauport, un milieu naturel prisé des oiseaux et des poissons que le Canada considérait alors comme « un biotope particulièrement rare dans l’ensemble des écosystèmes de notre planète ».
Les avantages du vélo-cargo pour la livraison de colis
« Au début, quand on a commencé, on passait un petit peu pour des fous », affirme Cédric Chaperon, directeur et fondateur de La roue libre. Sa compagnie fait de la livraison à vélo dans le secteur du marché Jean-Talon, à Montréal. La journaliste Rose St-Pierre s'est intéressée à cette solution de rechange aux camions de livraison, puisqu'en 2021, le secteur des transports a été la deuxième plus importante source d'émissions de gaz à effet de serre au Canada. Elle discute également des enjeux liés au vélo-cargo avec Sean Doherty, directeur principal des processus et performances des opérations à Purolator, qui est le plus gros joueur à Montréal à s'être converti à la livraison à vélo.