« Dans le système patriarcal, les hommes exercent la violence pour marquer leur statut dominant. Il ne s'agit pas de savoir si tous les hommes sont des violeurs ou des meurtriers, mais d'accepter que le système leur donne la possibilité de l'être et ce sans nécessairement risquer grand-chose. Qu'ils le veuillent ou non, de fait, tous les hommes cisgenres profitent des privilèges du patriarcat. »
La terreur féministe, Petit éloge du féminisme extrémiste, de Irene.
J'aime bien cette façon d'expliquer. C'est assez clair.
« En tant que féministe, je ne lutte pas pour devenir PDG d'une grande multinationale ou présidente de la République, car mon but n'est pas d'octroyer aux femmes la possibilité d'opprimer autant les hommes blancs. En tant que féministe, je ne me bats pas pour donner du pouvoir aux femmes, mais bien pour détruire le pouvoir. Alors non, le féminisme n'est pas la lutte pour que les femmes soient égales aux hommes cisgenres, car nous ne souhaitons pas être incluses dans leur monde, nous voulons le détruire pour en créer un autre. »
La terreur féministe, Petit éloge du féminisme extrémiste, de Irene.
Je viens donc de finir « La terreur féministe, Petit éloge du féminisme extrémiste », de Irene, aux Éditions Divergences.
J'ai bien apprécié. Et ça se lit assez facilement et rapidement (petit livre).
Dans cet essai, l'autrice explique notamment, avec des exemples concrets voire historiques, comment la non-violence n'est pas toujours possible face à la violence que les femmes subissent de la part des hommes.
Je le conseille notamment aux gens qui ont déjà pensé que les femmes ayant réagi violemment à la violence qu'elles subissaient auraient pu/dû agir autrement.
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