Le ministre de l’Intérieur accuse Karim Benzema d’être "en lien notoire avec les Frères musulmans" sans apporter aucune preuve à ses accusations. #Darmanin#Benzema#KB9
La ministre de l'#éducation Amel Oud-Elqass-Attala a scolarisé ses enfants dans une #école islamiste qui promeut la #non-mixité entre femmes et hommes, assimile l'#avortement à un "meurtre" et condamne l'#homosexualité.
#Darmanin demande son expulsion de la 🇫🇷 et exige des nouveaux ministres de signer un "contrat d'engagement républicain"
Ah, elle s'appelle Amélie #OudéaCastéra et c une école chrétienne fondamentaliste ? Bon, c pas pareil, hein!
Elle a osé le dire: "Ce sont des écoterroristes, d'ailleurs parfois ils n'ont rien d'écologistes", déclare la député macroniste Olga Givernet sur LCP pour qualifier les opposants à l'A69. Pile le discours du RN (et de Darmanin). Les 1500 scientifiques qui réclament l'arrêt du projet dans une tribune apprécieront.
Pendant que Macron enrage contre les "nuls" de son entourage qui ont fait échouer selon lui sa loi immigration, Darmanin ressort paradoxalement conforté de cette séquence désastreuse. Je vous explique pourquoi (mon article est en accès libre, lisez, commentez, partagez ou abonnez vous) https://open.substack.com/pub/nilswilcke/p/pour-un-demissionnaire-il-est-tres
Quand Gérald Darmanin bafoue la loi
PAR THOMAS LEGRAND CHRONIQUEUR POLITIQUE
Le ministre de l’Intérieur bafoue l’Etat de droit en affirmant qu’il ne respectera pas une décision du Conseil d’Etat, il affirme haut et fort qu’il n’en a rien à faire d’une décision de justice et ça ne fait pas scandale. Le garde des Sceaux se tait, l’Elysée ne dit rien. La majorité, sans boussole depuis le début, dérive désormais à plein tube dans une stupéfiante indifférence générale et laisse celui à qui elle a livré la charge de diriger la sécurité du pays s’opposer à l’application d’une décision de justice.
Voilà un édito non pas pour défendre un Ouzbek renvoyé dans son pays (quoique ça l’aurait mérité) et qui risque d’y être torturé, mais pour défendre le droit et l’idée selon laquelle les premiers à devoir respecter la loi sont les détenteurs du pouvoir. Le respect, par les gouvernants, des règles qui encadrent leur pouvoir, c’est la définition de l’Etat de droit démocratique. Un édito pour demander simplement que les droits français (une décision du Conseil d’Etat) et européen (un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme, ou CEDH) soient respectés, c’est, semble-t-il, devenu un acte déraisonnable et une preuve de déconnexion. Dans quel état de panique sécuritaire et à quel niveau d’emprise de l’extrême droite illibérale sommes-nous pour que des avocats et la presse en soient à demander que le ministre de l’Intérieur respecte la loi ?
Gérald Darmanin avait prononcé cette phrase proprement insensée le 13 novembre, qui aurait dû alerter s’agissant d’un ressortissant ouzbek contre lequel ne pesait pourtant aucune charge : «J’ai décidé de le renvoyer dans son pays […] qu’importent les décisions des uns et des autres.» L’homme a été expulsé alors qu’il est menacé, chez lui, de poursuites pour raisons politiques et qu’il y a déjà été torturé. Et alors que la CEDH avait souligné l’illégalité de son éventuelle expulsion. Le Conseil d’Etat est allé encore plus loin en enjoignant l’Etat à faire revenir l’expulsé. Malgré tout, Darmanin explique qu’il va «tout organiser» pour qu’il «ne puisse pas revenir». On peut admettre qu’un ministre de l’Intérieur veuille que le taux d’OQTF (obligations de quitter le territoire) réalisé soit amélioré, mais la France, en vertu de ses valeurs de base et de sa signature de la Convention européenne des droits de l’homme, n’expulse pas des ressortissants étrangers qui ont toutes les chances de se faire torturer dans leurs pays. Lucie Simon, l’avocate de l’homme expulsé, tente d’avoir un rendez-vous avec le ministère des Affaires étrangères pour voir s’il est au moins possible de s’assurer que son client puisse bénéficier d’une quelconque protection contre la torture.
Est-ce qu’au moins les autorités françaises s’en soucient ? On n’en sait rien. On est atterré de constater que, dans une indifférence quasi générale, le ministre de l’Intérieur peut s’affranchir de deux décisions de justice, validant ainsi le discours de l’extrême droite selon lequel l’Etat de droit, tel qu’il est entendu généralement dans nos démocraties depuis 1945, est un obstacle, une notion nuisible. Il faut sortir les grands mots : en matière de naufrage moral et politique du macronisme on n’avait jamais atteint de telles profondeurs
Note : Je publie l’intégralité de l’édito de Thomas Legrand, ce lundi 18 décembre 2023, dans Libé*. Je sais que certains sont contre la publi sur les RS d’articles de la presse payante. Moi, je le fais de temps en temps (pas souvent), quand je pense que c’est important.*
"Tout le monde déteste Darmanin". "On s'est fait avoir comme des bleus". "On passe pour des clowns". Les Macronistes sous le choc après le rejet du projet de loi immigration à l'Assemblée alors que le ministre jouait les durs avant le vote. Mon article pour Politis. Relayez, partagez, lisez, votre soutien est essentiel 🙏 https://www.politis.fr/articles/2023/12/loi-immigration-tout-le-monde-deteste-darmanin
Le projet de loi immigration issu de la CMP adopté à l'Assemblée avec 349 voix pour et 186 voix contre. Darmanin ment effrontément, sans les voix du RN, le texte aurait été rejeté. La petite musique de l'exécutif est reprise dans les médias: 20 Minutes, BFM... C'est faux.
#Darmanin précise, qu'à titre exceptionnel, les personnes dont le chat est malade pourront venir au Sénat chercher de l'ecstasy mais devront éviter les erreurs de manipulation lors de la consommation...
À Paris, l’arrêté de la préfecture de Police interdisant les distributions alimentaires aux migrants est suspendu par le tribunal administratif. « Les repas vont pouvoir reprendre », annonce l’association Utopia 56 qui a déposé le recours en justice. Cheh pour le préfet!
Il passe aux aveux! Darmanin reconnaît sa responsabilité dans l'alerte sonore "extrêmement grave" qui a fait bondir des Parisiens et même les députés en pleine discussion à l'Assemblée. "On aurait dû écrire Alerte JO", déclare le ministre dans Le Canard Enchaîné, admettant même une "bêtise". Faute avouée, à moitié pardonnée?
"Personne ne vous entend, c'est brouillé". Darmanin trollé par sa propre alerte "extrêmement grave" à l'Assemblée et recadré par Yaël Braun-Pivet. Tout ça pour un QR codes... 🤡 L'Intérieur "assume" son action.