Connaissez-vous la portal fantasy ? 😊 Un nouvel article sur mon blog. Il exprime ma réflexion sans prétention sur les seuils et les portes . D'ailleurs si vous connaissez des titres d’œuvres récentes et sympathiques de fantasy sur ce thème-là, je suis preneuse.
Le repouet est doux comme la neige à Noël. https://le-salon-des-lettres.fr/seuils-et-portes-en-fantasy/
Elle a eu des soins importants sur son périnée après l’accouchement, et le sujet et la cicatrice sont douloureuses. Comme une faille à droite de la vulve, là où la peau tire, où le muscle est moins complet.
C’est assez surprenant, parce que dans l’enveloppe rose se trouve un arbre plié et un petit mot.
C’est joli, très printanier.
Il n’y a pas de prénom ou de photo de bébé.
#cestlundiquecrivezvous - Période de rush, pas la peine d'insister ni de se rendre malade : l'écriture ne trouve pas de place dans mon planning ces temps ci. On va donc laisser passer les fêtes et on reprendra sereinement en janvier. Prenez soin de vous et bonne semaine. #ecriture#imaginaire
Pourquoi est-ce qu'on doit protéger la langue française?
Qu'est-ce que ça veut dire "protéger une langue"? La protéger de qui? La protéger contre quoi?
Qui sont les policiers d'une langue? Qui leur a donné cette autorité? Pourquoi eux et pas d'autres?
Qui décide qu'une orthographe est correcte ou incorrecte? Qui leur a donné ce pouvoir?
Pourquoi on devrait les écouter?
Prend un moment pour y réfléchir avant de continuer à lire.
J'ai l'impression que quand on parle de défendre la langue, c'est souvent une forme de racisme caché. Volontairement ou non.
À l'époque où l'anglais était la langue des businessmen, des corporations, des riches, je comprends qu'on voulait défendre la langue française. Le français était la langue des travailleurs, des pauvres, des exploités. C'était une forme de rébellion face au contrôle, à l'impérialisme. C'était pour nous défendre contre les oppresseurs, ceux qui venaient pour exploiter notre travail, voler nos ressources et imposer leur culture.
Donc oui, il fallait défendre le français, pour ce qu'il représentait. C'était une lutte pour la justice, contre l'exploitation.
Mais aujourd'hui, tout est mélangé. L'anglais est encore la langue des riches, mais c'est aussi la langue des pauvres. Les immigrants qui arrivent en ne parlant pas français ne sont pas des envahisseurs ou des corporations qui veulent imposer leur culture. Mais c'est surtout d'eux qu'on parle quand on parle de défendre le français.
Pourquoi on ne parle pas des grosses corporations qui envahissent nos marchés avec leur produits culturels? La quasi-entièreté des films et de la musique est produite par une minorité de méga-conglomérats médiatiques. Un empire culturel qui envahit notre culture, nos têtes, nos pensées.
Pourquoi nos politiciens parlent constamment de la francisation des immigrants mais très rarement de la francisation des grosses corporations? Je ne vois pas le même niveau de soulèvement contre Netflix, Disney ou les radios commerciales.
Et encore pire, ces mêmes politiciens se contredisent souvent en coupant dans les resources pour aider les immigrants à apprendre le français. Après on se surprend que ça ne fonctionne pas... 😞
Et donc, qui défend le français?
Ça veut dire quoi "défendre le français"?
Maintenir l'orthographe traditionnelle? Garder tout comme c'était avant? Pourquoi? Parce que c'était mieux avant? Ça me semble très conservateur; refuser tout progrès parce qu'on a peur de où ça pourrait aller?
Pourquoi est-ce que c'était mieux avant? Mieux pour qui?
Le peuple québécois a commencé en étant exploité par l'élite politique et les riches propriétaires de grosses compagnies. On est d'accord. Mais de nos jours, quand j'écoute les gens parler de défendre le français, j'entends surtout des petits bourgeois qui sont privilégiés. Des hommes blancs, des femmes blanches. Des gens aisés financièrement. Des gens qui ont du capital médiatique, qui peuvent écrire des chroniques dans des journaux à large distribution. Ces gens là ne sont pas en bas de l'échelle. Quand j'écoute les gens parler de défendre le français, j'ai l'impression que les québécois, on est passé de peuple exploité à peuple exploitant, mais on continue de se croire exploité!
Ces faux-exploités là parlent de défendre le français. Donc ce serait eux les défenseurs? Selon quel droit? Selon quelle autorité?
Ok, ils ne font pas parti de l'élite, du 1%, mais ils sont quand même privilégiés. Ils sont, disons, dans le top 10%. C'est les petits bourgeois. Ils défendent le français parce que c'est leur privilèges et ils ne veulent pas le perdre. Et ils sont bons pour se trouver des prétextes:
"Le français est une richesse! La diversité des langues, c'est important face à la domination de l'anglais"
Ah oui, ça on est d'accord! Mais je ne les entend pas défendre les langues autochtones en voix d'extinctions avec la même passion!
Ce que j'entends, c'est qu'ils ne veulent pas défendre les langues; ils veulent défendre leur langue! Le français est pour eux un privilège. Pouvoir aller dans un magasin ou un lieu de service et obtenir du service dans leur langue. Ne pas avoir à apprendre une autre langue. Ils défendent le français parce qu'ils veulent conserver leur privilèges. Mais ils font ça sous des faux-prétextes, notamment de "vouloir protéger les belles langues".
Je ne doute pas qu'ils sont convaincus de ce qu'ils disent. Mais ça n'empêche pas les propos d'être racistes, même si la personne dit que non, que ce n'est pas son intention. Comme un oncle raciste qui fait une blague raciste et qui s'obstine à dire que, non, ce n'est pas raciste. C'est ce qu'il croit, mais ça ne veut pas dire que c'est vrai. Ce n'est pas à lui de décider!
On parle de défendre le français, on veut forcer les immigrants à l'apprendre, mais on ne leur demande jamais leur avis, on n'écoute pas leurs opinions. On n'écoute même pas les éducateur.ice.s qui nous crient que les méthodes d'enseignement utilisées ne fonctionnent pas, que les ressources sont insuffisantes. Après on se demande pourquoi le taux de succès de francisation est aussi faible. 🙄
Et encore, sous quelle autorité est-ce qu'on se donne le droit de forcer les immigrants à apprendre notre langue? Parce qu'on était là les premiers? Ah ben non, les premières nations étaient là avant nous. Nous on a juste volé leur terre et enclenché un génocide. C'est sur cette autorité là qu'on se permet de forcer des gens à apprendre une langue?
Après, je suis très conscient que si on laisse le choix aux gens, beaucoup choisiront l'anglais, la langue des affaires, la langue du travail. Et donc ça ne ferait que contribuer à la domination de l'anglais. Et je n'aimerais pas particulièrement ça parce que ça contribuerait à la domination de la culture dominante. Alors je n'ai pas d'opposition à ce qu'on encourage les nouveaux arrivants à apprendre le français. Mais justement, ça devrait être des encouragements. Pas leur tordre le bras. La carotte plutôt que le bâton.
Mais dans ce cas, ce serait quoi nos arguments? Qu'est-ce qu'on peut dire aux gens pour les convaincre d'apprendre une langue plutôt qu'une autre?
N'hésitez pas à me dire que je ne sais pas de quoi je parle dans les commentaires. Ce n'est pas des questions sur lesquelles j'ai énormément réfléchi alors peut-être qu'il me manque des bouts d'information.
Aujourd'hui, j'ai relu l'intégralité du travail préparatoire (toujours en cours) d'un futur roman que je compte écrire en 2024, et ça fait bizarre de voir le côté un peu schizo de mon process créatif : on dirait qu'on est plusieurs à bosser sur les fichiers.
Texte en noir : blabla de worldbuilding.
Texte en rouge : "Je ne sais pas trop pour ça, ça ne colle pas trop avec la thématique que je voulais aborder, si ? Et si je faisais plutôt [autre proposition]"
Texte en bleu : "Oh, yes, ça me plaît bien ça ! Mais du coup ce n'est plus trop cohérent avec ce truc-là. Il va falloir choisir..."
Relire un tas d'échanges avec moi-même de ce genre, des mois après les avoir écrits, ça fait tout drôle.
😅 #écriture#auteur
Je viens d'apprendre que quelques uns de mes haïkus ont été sélectionnés pour l'anthologie 'Au pied de mon arbre. Haïkus de plantes' aux Éditions Pippa. Un grand merci à Monsieur Georges Chapouthier pour son travail.
Pour plus d'informations et éventuellement commander l'anthologie: 👇🏽