Les futurs administrateurs des grandes coopératives agroalimentaires bretonnes prennent des leçons auprès d'un lobbyiste pour qui un bon journaliste est petit télégraphiste. Et un enquêteur, un complotiste. Tout ça, avec une subvention de la région ! 🙂
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée de l'#agroindustrie, en visite dans le #Finistère à #Quimper et Guipavas demain lundi 15 avril. Y aura-t-il autant de casseroles pour l'accueillir qu'elle n'en traîne ?
La justice reconnaît à Pierre Hinard son statut de lanceur d'alerte. Son licenciement de l'abattoir Castel Viandes, à Châteaubriant (44), en 2008 est annulé. 🥩
La cour d'appel de Rennes a rendu hier son jugement. Le responsable qualité du premier employeur privé de Châteaubriant n'a pas commis de faute en dénonçant les pratiques de remballe de son employeur. Elle casse la décision prise par les prud'hommes. 1/
@paul_denton@Camille_Poulsard
Manger des produits ultra transformés de l'#agroindustrie pour faire croire que c'est de la viande alors que ce n'en est pas, ce sera sans moi.
Inquiétudes après l’autorisation d’un herbicide dans les rizicultures de Camargue
L’autorisation provisoire d’un herbicide « très toxique pour les organismes aquatiques » destiné à la riziculture inquiète en Camargue : les écologistes demandent « l’abrogation immédiate de la dérogation accordée » et la maire des Saintes-Maries-de-la-Mer réfléchit à saisir la justice administrative.
Extrait :
Dans sa décision en date du 14 mars 2024, le ministère de l’Agriculture autorise la mise sur le marché de l’Avanza jusqu’au 11 juillet 2024, indiquant que ce pesticide est « très toxique pour les organismes aquatiques » et « entraîne des effets néfastes à long terme ». C’est la quatrième année consécutive que le ministère octroie cette dérogation à la demande du syndicat des riziculteurs.
{Fr} Depuis au moins quinze ans, l’air de Saint-Malo est pollué par la Timac Agro, une filiale du géant des fertilisants Roullier. Installée sur le port, l’usine a développé en toute discrétion sa fabrication d’engrais azotés, une production émettant de l’ammoniac. ⚓️ 1/
La contamination des fruits et légumes aux pesticides a triplé en 10 ans
Un nouveau rapport publié par plusieurs ONGs révèle que les fruits et légumes consommés en France et en Europe sont trois fois plus contaminés aux pesticides contenant des PFAS (note : polluants éternels) qu’il y a dix ans, lorsqu’ils sont issus de l’agriculture industrielle. Au total, 14% des échantillons de fruits analysés et 7% des légumes contiennent des résidus d’au moins un pesticide PFAS, contre 4% et 2% en 2011.
Extrait :
L’association rappelle par ailleurs que les pesticides font partie des premières sources d’exposition aux PFAS pour les citoyens, menaçant tout particulièrement les travailleurs agricoles.
Présents dans l’eau mais aussi l’alimentation, ces polluants dits éternels ont la particularité d’être extrêmement stables et persistants dans l’environnement (…).
En outre, comme le souligne Générations Futures, « les résultats de ce rapport ne sont que la pointe émergée de l’iceberg. L’étendue réelle de la contamination par les pesticides PFAS est bien plus étendue et, pour l’essentiel, reste non quantifiée et inconnue ».
Source : « Résidus de pesticides PFAS dans les fruits et légumes en Europe et en France : une augmentation ! », Générations Futures, 27/02/2024.
Les pouvoirs publics se lancent dans un programme démesuré en faveur de la méthanisation, sans que le grand public n’en soit informé et sans que les inconvénients et dangers ne soient mis en avant. Comment riverains, scientifiques, écologistes et paysans s’y opposent. Billet de Yves Faucoup sur @mediapartblogs
Extrait :
Le discours officiel pousse les agriculteurs à investir massivement dans la méthanisation, en leur faisant miroiter des royalties, plutôt que de faire en sorte qu’ils soient rémunérés correctement pour leurs productions agricoles. Le rendement énergétique est faible, les subventions de l’État très élevées. Quant aux riverains, ils n’ont que leurs yeux pour pleurer : odeurs pestilentielles, passages répétés de camions, perte de valeur de leur maison devenue quasiment invendable, coût des dégradations des routes à la charge des communes et départements (soit des contribuables).
C’est à cela que le Gers s’est trouvé confronté depuis quelques années : dans les vallées de l’Osse et du Lizet, en Astarac et en Fezensac, impactant les citoyens des villages Montesquiou, Saint-Arailles, Castelnau-d’Anglès, Lamazère et L’Isle-de-Noé. Une association s’est créée en 2020, ABIVIA (Association Bien Vivre en Astarac et en Fezensac) : elle ne conteste pas la micro-méthanisation à la ferme qui traite ses propres déchets pour son autoconsommation d’énergie mais elle s’oppose aux projets financiers et industriels, à l’opposé des valeurs écologiques raisonnées et de la préservation de la biodiversité.
[Ouest-France] - Rappel de produits : #Leclerc rappelle des oranges contenant un taux de #pesticides trop élevé.
Des oranges maltaises en provenance de #Tunisie ont fait l’objet d’un rappel de produit ce vendredi 23 février 2024, en raison d’un taux trop élevé de pesticides. Ces dernières ont été vendues dans les supermarchés Leclerc.
Macron au salon de l’agriculture : fallait pas l’inviter !
Contrairement à ce que voudrait faire croire Emmanuel Macron et la FNSEA, les Soulèvements de la terre sont nés avec l’objectif de lutter pour la préservation d’une agriculture paysanne, contre l’artificialisation et l’accaparement des terres.
Nous ne sommes pas contre les agriculteurs, nous oeuvrons au contraire aux côtés d’une grande partie d’entre eux depuis nos débuts, pour que les ressources, les sols, l’eau soient protégés : c’est la condition sine qua non pour qu’une agriculture soit possible encore demain, et que de nombreuses personnes puissent vivre de la paysannerie.
L’Élysée a bien cherché à nous contacter via différents biais pour nous inviter à ce « grand débat ». Voici quelques clarifications sur notre positionnement et sur les dernières 48h.
Arnaud Rousseau a fait pression pour ne pas se retrouver face à nous et Macron s’est couché.
Qu’il soit rassuré : nous n’aurions pas participé à cette supercherie, mais merci pour le spectacle !
Compte tenu l’enfumage du Grand Débat post GJ et de la Convention Citoyenne pour le Climat, nous n’aurions pas pris part à cette opération de communication.
Mais il est intéressant de noter que le gouvernement est toujours prompt à céder aux exigences du patron de la FNSEA.
En favorisant un système productiviste, la FNSEA et Macron organisent la disparition des paysan•nes, tout en prétendant les défendre.
Nous continuerons à défendre les terres avec celles et ceux qui les cultivent, pas avec les patrons de l’agro industrie !
Céréales, légumes… Les Français surexposés au cadmium
Un nouvel épisode de la série (noire) on bouffe de la merde à cause de la pollution et de l’agro-industrie… Lu sur @Reporterre
Omniprésent dans notre environnement, il est pourtant méconnu du grand public. En pleine crise agricole, l’association Santé Environnement France rappelle les dangers liés au cadmium. Ce métal lourd est présent dans les sols, les engrais azotés de synthèse et donc dans nos assiettes. Après le tabac, l’alimentation constitue la principale source d’exposition au cadmium via les céréales, légumes, racines et tubercules.
L’exposition orale prolongée au cadmium provoque des maladies osseuses, des troubles de la reproduction et un risque accru de cancer pour plusieurs organes (poumons, prostate, reins et pancréas), souligne l’association dans son communiqué publié le 30 janvier. Selon Santé publique France, le cadmium est ainsi « suspecté de jouer un rôle dans l’accroissement majeur […] du cancer du pancréas ».
Des légumes français vendus par Leclerc rappelés pour leur trop forte concentration en pesticides
Bientôt il faudra se souhaiter bonne chance plutôt que bon appétit (commentaire de Bassine Non Merci 💦 qui a partagé ce lien sur Twitter)
Globalement, tous les légumes rappelés ont été commercialisés dans les magasins Leclerc de différents départements, entre le 11 janvier 2023 et 26 janvier 2024. Trois d’entre eux sont de la marque Cœur de jardin (…).
L’ensemble de ces légumes sont rappelés en raison d’un dépassement des limites autorisées de pesticides. Les substances concernées sont le 1.4 dimethylnaphthalene- le fludioxonil, le prothioconazole-desthio et le bixafen.
« Nous riverains, victimes collatérales de la suspension du plan Ecophyto »
« Nous soutenons les paysans qui veulent vivre dignement mais exigeons la fin des pesticides qui les font mourir ainsi que nos enfants », défendent des associations de victimes des pesticides après la suspension annoncée du plan Ecophyto. Tribune publié sur @bastamedia
Extrait :
Certains d’entre nous sont touchés par les mêmes maladies que celles reconnues comme maladies professionnelles chez les agriculteurs : Parkinson, lymphome, leucémie, myélome, prostate, tumeur cérébrale… Nos enfants sont les plus vulnérables, et nombreux sont touchés par des cancers pédiatriques.
Avant un épandage, nous ne sommes pas prévenus. Si nous sommes absents, nous ne savons pas que le linge, les jeux des enfants, les fruits et légumes qu’on cultive sont touchés. Le centre antipoison nous conseille de tout nettoyer : fruits et légumes, tables et chaises de jardin, jouets… mais peut-on nettoyer l’herbe sur laquelle jouent les petits et les grands, l’arbre sur lequel nos enfants vont grimper ?
Quand nous demandons aux exploitants en agriculture intensive le nom du produit épandu, ils refusent de nous le communiquer. Il n’y a pas de transparence. Actuellement, il n’y a pas de règlementation qui nous protège réellement. Où est le principe de précaution ? 20% de la population française reçoit une eau non conforme, contaminée par des pesticides et leurs métabolites.
Signataires : Alerte Pesticides Haute Gironde, Avenir santé environnement (Charente-Maritime), Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, Les Jardins d’Entrevennes (Alpes-de-Haute-Provence), Riverains ensemble Durance (Alpes-de-Haute-Provence), Saint Nolff 21 (Morbihan), Stop aux cancers de nos enfants (Loire-Atlantique), Vaurais nature environnement (Tarn)
Cartes des concentrations en produits phyto-pharrmaceutiques présents dans les eaux souterraines (celles que l’on boit au robinet). À gauche en 2010, à droite en 2018.
Près d'un an après avoir constaté un nouveau sabotage de sa voiture, notre cofondatrice Morgan Large n'a aucune nouvelle de sa demande de réouverture d'enquête. Elle témoignait vendredi sur France Bleu Breizh Izel des difficultés des journalistes locaux. 📻
Cartes des concentrations en produits phyto-pharrmaceutiques présents dans les eaux souterraines (celles que l’on boit au robinet). À gauche en 2010, à droite en 2018.
La librairie-café Le temps qu'il fait reçoit Nicolas Legendre, ce jeudi, à 18 h 30, à l'auberge de Mellionnec À la belle étoile (22). L'occasion d'échanger avec le lauréat du prix Albert-Londres 2023 (et membre de « Splann ! »). 🚜 1/
[Reporterre] - Profits, export et grandes cultures : les vraies raisons des #mégabassines.
Liens étroits avec les exploitations céréalières, export à l’international via le port de #LaRochelle... Des documents exclusifs sur les mégabassines des #DeuxSèvres montrent que celles-ci ne défendent en rien une agriculture locale.
Mégabassines : comment l’État a pris le parti des gros céréaliers
Les conflits d’intérêts entre les services de l’État et les coopératives agricoles industrielles sont légion dans la création des mégabassines des Deux-Sèvres : liens étroits avec les exploitations céréalières, export à l’international via le port de La Rochelle… Des documents exclusifs sur les mégabassines des Deux-Sèvres montrent que celles-ci ne défendent en rien une agriculture locale.
(Cette enquête a été réalisée @Reporterre et le média Off Investigation. Elle est diffusée en partenariat avec l’émission La Terre au carré, de Mathieu Vidard, sur France Inter).
{#Bzhg} Bep miz e vez graet ur sell prim ganeomp war lizher-kelaouiñ « Splann ! » dre lakaat ar gaoz war unan eus sujedoù al lizher. Gant Juliette Cabaço Roger ha Tunvezh Gloaguen-Grandjean. 📻 1/