@mediapart comme toujours documente nos #Libertes et fait l'analyse des dérives autoritaires de notre gouvernement.
L’article d'aujourd'hui revient sur le Contrat d'Engagement Républicain.
Qui n'est
➡️ ni un "Contrat" vu qu'il est obligatoire,
➡️ ni d'Engagement, puisqu'il est.... obligatoire,
➡️ ni Républicain puisqu'il est superfétatoire (il faut.... respecter la loi) et qu'il laisse préfet et élu interpréter la loi.
D’accord avec la tribune collective du 25 avril, en ligne sur Le Club de Médiapart. Ne pas être d’accord avec certaines prises de position (éventuellement pas d’accord du tout) ne doit pas empêcher de défendre vigoureusement des libertés gravement menacées.
Nous exprimons notre plus vive préoccupation devant des interprétations extensives et aléatoires du délit d’apologie du terrorisme et de la notion d’ « ordre public », ayant pour objet ou pour effet d’intimider lourdement des militants associatifs, syndicaux ou politiques.
Nous tenons à alerter l’ensemble des acteurs institutionnels concernés, de même que l’opinion publique, quant à l’existence de mécanismes de procédures bâillons ayant pour conséquence, in fine, l’éviction de certain·es militant·es associatifs, syndicaux ou politiques du débat public.
L’accumulation de décisions de ce type de la part des autorités administratives, policières et judiciaires s’inscrit dans un mouvement plus large qui tend à réprimer des formes toujours plus diversifiées de contestation sociale ou politique. Ces tentatives d’intimidation se font au demeurant à l’aide d’outils juridiques toujours plus nombreux (interdictions de manifester, gardes-à-vue préventives, tentatives de dissolutions ou retraits d’agrément ou de subventions d’associations, etc.). Leur dévoiement est d’ailleurs dénoncé par l’ONU, le Conseil de l’Europe, le Défenseur des droits et les organisations de défense des droits humains.
Depuis nos révélations sur l'intervention de la préfecture du Finistère contre le versement de subventions sur fond de loi séparatisme, les quatre associations citées dans notre article font bloc. Les responsables de Canal Ti Zef, de Radio U, du Patronage Laïque Guérin et d'Ekoumène témoignent dans ce reportage de France 3 Bretagne diffusé vendredi 2 février. 📢
[Rediff'] Les subventions de quatre associations brestoises ont été retoquées in extremis par la préfecture du Finistère. Parmi elles figurent deux médias couvrant les mouvements sociaux. Leurs membres s'inquiètent de possibles motivations politiques, en lien avec la destruction du squat culturel de L'Avenir. 🔎
« Les faits qui permettent au sous-préfet de Brest de porter ces graves accusations sur notre association ne nous ont pas été détaillés, ce qui nous laisse dans la plus grande incompréhension, mais fait aussi peser de graves menaces sur Canal Ti Zef. » 📢 1/
🔴 Info « Splann ! » - Un vent de césarisme souffle sur Brest « la rouge ». La préfecture du Finistère est intervenue pour sucrer une subvention au média Canal Ti Zef pour non-respect du contrat d'engagement républicain. Un dispositif issu de la loi séparatisme portée en 2021 par Gérald Darmanin.
Cette superbe présentation des actions de @Framasoft mérite bien un don pour la fin d'année si vous pouvez vous le permettre. Sinon vous pouvez toujours partager la page et les outils :
Pendant que des NÉO-FASCISTES manifestent tranquillement à Paris, les conférences de la Semaine Antifasciste à Lyon sont INTERDITES par la Préfecture !
Extraits des motifs invoqués :
la conférence intitulée « Répression d’État : dissolution, anti-terrorisme » est susceptible de générer de graves troubles à l’ordre public
la conférence atelier – discussion « Abolir la Police » comporte une dénomination dans la droite ligne de l’idéologie portant atteinte aux principes et valeurs de la République ainsi qu’à la cohésion nationale
ces conférences constituent, par leur objet même, un trouble majeur à l’ordre public en raison de l’atteinte portée aux valeurs républicaines par l’idéologie qu’elles promeuvent
la conférence intitulée « Extrêmes-Droites, Antifascismes » est susceptible de générer de graves troubles à l’ordre public dans le contexte actuel extrêmement tendu entre les groupuscules d’ultra-droite et d’ultra-gauche à Lyon, du fait du thème abordé
Autrement dit :
l'antifascisme dérange les fascistes, donc il est interdit de parler antifascisme
penser la répression et l'abolition de la police est un trouble à l'ordre public
Victoire pour Reporterre et la liberté de la presse devant la justice https://reporterre.net/Reporterre-et-la-liberte-de-la-presse-gagnent-devant-le-tribunal-administratif-Une
En 2020, Alexandre-Reza Kokabi, journaliste de Reporterre était arrêté sur les pistes de l'aéroport d'Orly, alors qu'il couvrait une action de désobéissance civile. Trois ans plus tard, le tribunal administratif de Melun lui a donné raison et condamné l'État. Le 26 juin 2020, le journaliste de Reporterre Alexandre-Reza Kokabi était arrêté sur les pistes de l'aéroport d'Orly après avoir couvert une action de désobéissance civile organisée par le mouvement Extinction Rebellion. Bien qu'il eût décliné à plusieurs (...) #Politique#Libertés
Pour ceux qui peuvent se le permettre, on peut soutenir pour la fin d’année des associations et projets en cours de clôture d’exercice comptable et trop souvent en mal de fonds.
Et si la période n’est pas facile, un repouet coûte peu de chose.
On est fiers (et un peu anxieux) de vous présenter le nouveau site de @splann. Notre nouvel outil de travail et on l'espère l'un des liens que vous glisserez dans vos favoris. Bravo à François Leghima et Juliette Cabaço Roger ! 😀
On compte sur la bienveillance des utilisateurs de Mastodon pour nous faire remonter d'éventuels bogues et problème de navigation.