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faune

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Le Jardin des Faunes est une petite #ferme #maraîchère située dans le #Béarn, entre les #Pyrénées et les #Landes.
Je vous raconterai ici les travaux des champs, les observations des #animaux et des #plantes, les #bricolages, bref : la #vie de la ferme.
#agriculture #agroécologie #maraîchage #légumes #bio #paysan
N'hésitez pas à partager mes toots.
Toutes mes photos ne montrant pas des humains sont sous licence #CC-by-sa.

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En de découverte de l' aragonaise chez un producteur de céréales bio de la province de Zaragoza, .
Fil de photos avec ou sans commentaires.

On commence par deux paysages au passage de la frontière entre Arnéguy et Orreaga-Roncesvalles (oui : Ronceveaux et son col sont en Espagne), n'en déplaise aux nostalgiques de l'expression anachronique "de France et de Navarre" (un check géographique et historique s'impose).

On finira cette montée dans la hêtraie et son brouillard.

Végétation sur un versant en montagne

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À la sortie del Valle de Arce (Vallée de l'érable), petite pause en au nord de pour se dégourdir les jambes et profiter des premières influences •nnes : garrigue à thym, genêts, orchidées et aphyllantes.

Buissons de thym comme autant de taches roses.
Aphyllantes de Montpellier. Magnifiques coussins de fleurs bleues.
Ophrys brun

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Le de est la clé de l' (conventionnelle / intensive) dans la comarque de Cinco Villas, province de Saragosse. Il achemine l' des depuis le grand de sur la rivière Aragon jusqu'à Ejea puis Tauste, au nord -est de Zaragoza et se déverse dans une multitude d'autres canaux plus petits.

Canal de Bardenas
Canal de Bardenas

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En sortant de Navarre et en entrant en Aragon on passe par de jolis villages médiévaux, ici Castiliscar. La végétation n'est plus luxuriante mais c'est encore bien vert. On descend plus vers le sud.

Paysage se cultures de céréales non irriguées au nord de Castiliscar
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Arrivée à Tauste (prononcez Ta-ou-sté) : changement de décors radical. Ici il pleut moins de 400 mm par an sur des terres argilo-gypseuces : c'est le domaine de la steppe et de la garrigue.

Steppe devant la périphérie du village
Steppe et culture de céréales en "secano" (sans irrigation)
Paysage de steppe

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Première visite de : quelques , beaucoup de (principalement blé et orge), de la , parfois un peu de colza ou des en grand (oignons, poireaux, pommes de terre) sont rendus possibles par l' (zonas de ). Çà et là quelques parcelles non irriguées nous rappellent ce que serait le sans cette canalisée depuis les .

La steppe : paysage originel dans ce secteur dénommé "Bardenas"
Champ de céréales irrigué par aspersion
La luzerne est, avec les céréales, l'une des principales culture de cette région

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L'acequia de Sora est un immense , prolongeant celui des , et régulé par une série d'ouvrages : bassins de mise en pression, écluses, portes, afin d'amener l' là où l' la nécessite.
Ces ouvrages datent de 1960 à 1980 pour la plupart.

Acequia de Sora
Porte de régulation de l'eau sur l'acequia de Sora
Tronçon à sec de l'acequia de Sora

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Sur les talus récemment remaniés et aux bords des la nous offre un feu d'artifice de formes et de auxquelles mes photos ne rendent pas suffisamment hommage. Gros coup de coeur pour les violets !

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Le , omniprésent dans le : petit zoom sur cette dont je ne sais malheureusement pas vous dire grand chose, hormis que ça ressemble à du en .

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Les cultures "de secano" (sans irrigation) correspondent au modèle traditionnel de la région avant le développement des possibilités d'irrigation à travers des canaux.
Les rendements dépendent des pluies (moins de 300 mm durant la saison de croissance). Ici de l'orge.

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De retour dans les zones irriguées : pommes-de-terre et luzerne un peu envahie par les coquelicots.

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Les systèmes de , les grands puis les petits, appelés acequia, de l' الساقية «al-sāqiyah», conduisent l' jusqu'au . Les agriculteurs, sous la supervision de "l'arroseur" (el regador) coordinateur, ouvrent et ferment les portes des petits canaux pour amener l'eau jusqu'à leur champ au moment convenu. Ici de l'orge. Le surplus s'échappe par des exutoires prévus à cet effet et retournent aux canaux.

Acequia sèche : l'eau arrivera bientôt : des portes ont été ouvertes en amont pour permettre l'irrigation.
Acequia en eau amenant l'eau jusqu'au champ.
Irrigation par inondation : l'eau se déverse dans le champ, le parcours en entier, puis ressors par un exutoire pour retourner aux canaux.

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Devinez quelle est cette céréale ?!

Et oui, de l'oignon !!!

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Sur les coteaux des "" à côté des champs en "" la de la domine avec son impressionnante diversité florale.

Orobanche
Garrigue
Astéracée

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Petit retour sur le système des : à certains endroits il faut faire se croiser un et une , alors hop, un petit et cette différence de niveau de 15m passe comme une lettre à la poste.
Ici "las Trabas" : le croisement du canal de Tauste au dessus de la rivière Arba.

Le canal de Tauste à sa sortie de l'aqueduc de las Trabas traversant au dessus de la rivière Arba.
Impression d'écran de la photo aérienne de las Trabas sur www.ign.es/iberpix/visor avec ajout des noms du canal et de la rivière

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À d'autres endroits il faut faire passer une acequia sous un chemin (donc l'eau doit descendre puis remonter), un petit siphon et le tour est joué.

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On a eu l'occasion de visiter la plus grande de production de d'Aragon qui couvre 7000 m². C'est pas trop mon délire ce gente de gros investissement mais ça fait vivre 3 personnes et ils font du beau travail notamment en terme de : recours à des plantes attirant les prédateurs des ravageurs, introduction de parasites de ravageurs, piégeage aux phéromones, etc.
Ils cultivent une dizaine de légumes et livrent des grossistes.

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Visite d'une ferme de céréales bio : blé, Jorge et riz sont au programme, et travail avec des variétés anciennes. Malheureusement j’ai peu de photos de cette visite. Ils transforment le blé en farine et décortiquent le riz pour faire de la vente directe (ce qui est rare). Ils travaillent à 4 sur 300ha partagés entre regadíos (irrigués) et secano (non irrigué). Ces surfaces paraissent grandes à notre grille de lecture française mais ça reste une ferme relativement modeste pour l'Aragon où la course à l'agrandissement, tant en terme de terres qu'en terme d'investissement, associé aux possibilités limitées en terme de vente directe, élimine les plus petits.

Poignée de grains de riz non décortiqués.

faune,
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c'est aussi un village où le de l' est en fait... un ancien : la zone a été occupée par les du VIIIe au Xe siècle. À l'occasion de réfections urbaines il y a 3 ans un musulman de 2 ha avec près de 450 tournées vers la a été découvert sous le centre-bourg.

https://hoyaragon.es/tauste/tauste-pasado-mudejar-necropolis-islamica/

https://doi.org/10.1371/journal.pone.0176572

Vue des champs irrigués (huerta vieja) le long de la rivière Arba depuis le clocher minaret de Tauste.
Vue du bourg de Tauste depuis le clocher-minaret

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Pêcher en fleur

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@f mise à jour :
C'est chouette mais j'hallucine un peu.

Jeune pêcher portant ses premiers fruits.

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Aller c'est parti pour un ⬇️ , et la thématique qui m'anime actuellement c'est la fabrication d'une structure de en ! Un projet un peu foufou, dont je ne sais pas sur quoi il aboutira, mais ça me plait bien d'expérimenter, et de partager ça avec vous.
L'objectif, si j'y arrive, ce serait dans un premier temps de me faire une serre à plants, donc une surface relativement modeste (< 50 m2).

faune,
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Des nouvelles de ma : après la petite du début d'année (voir fil ci-dessus) j'avais pu débacher pour redresser la structure (il a fallu ajouter les deux ancres qui manquaient sans quoi elle ne voulait plus tenir droit), puis rebacher.
Bon, ça tient la route pour l'instant mais pour combien de temps ? J'ai des entretoises de cassées, des poteaux de soutien qui se déchaussent, des poches d'eau qui se forment dans ma bâche à chaque pluie.
Sans compter qu'elle ne ferme pas complètement (c'est ma faute j'ai coupé ma bâche trop courte parce que je pensais faire des portes et en fait j'ai pas réussi).

État de la serre aujourd'hui vue de l'intérieur. Beaucoup de bazar d'entreposé, des plants de tomates, des oignons de l'an passé, des semis d'oignon.
Poteau de soutien déchaussé risquant de perforer la bâche
Bâche de la serre coupée au niveau de l'ouverture mais comme je n'ai pas réussi à faire la porte, du coup la bâche est trop courte et ne permet plus de fermer la serre ce qui rend son efficacité toute relative.

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