J'ai cru à une parodie. Entre le choix du sujet (sérieusement Le Monde couvre ça ? Il est passé où le journalisme ?) et la citation claquée au sol, bref… #journalisme ? #capitalisme#carpette
Macron : ta ta ta j'ai rien entendu y se passe rien.
La France : pas de retraites, pas de J.O. ! On va mettre le bazar pendant Paris 2024.
Macron : je vais casser plein d'autres trucs afin que les gens soient occupés à tout perdre en même temps et oublient les retraites.
Le C.I.O. : dites, on vient organiser les Jeux olympiques chez vous cet été, tout va bien se passer hein ?
L'administration publique : no soucy, on va mettre en place un site Internet dédié afin que les gens n'aient pas de problème de transport pendant les J.O.
Macron : tiens, si je virais le patron de la SNCF juste avant les J.O. à cause de ses accords liés aux retraites ?
La SNCF : vous avez conscience que si vous faites ça on va faire grève pendant les J.O. pour nos retraites ?
La France : tiens mais oui les retraites, reparlons-en justement...
Lire dans @mediapart le toujours formidable Romaric Godin sur l'incompétence cent fois constatée de notre "Mozart de la finance" de l’Élysée : un misérable taliban libéral comme les autres.
Les #JeuxOlympiques, de leur procédure d’attribution à leur déroulement, témoignent des compromissions de l’institution #sportive avec les pires traits du #capitalisme mondialisé. Faut-il y avoir une alliance de circonstance? Ou plutôt un lien profond entre le sport et la logique marchande? Éléments de réponse historiques et géographiques. (Manouk Borzakian)
La crise du monde agricole est l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anti-contrôles et anti-normes aussi démagogique que délétère, qui font peser un risque important de violences à l’encontre des agent·es qui en ont la charge, s’insurgent plusieurs organisations syndicales prisent pour cibles lors des dernières manifestations. blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/010524/que-ce-gouvernement-cesse-le-controle-bashing | En accès libre
Le concept forgé par Marta Russell de frontière de la classe excédentaire, la frontière qui sépare les populations handicapées et non-handicapées, permet de penser comment la définition du handicap dépend du niveau de plus-value requise par la classe capitaliste
> voilà l'aberrante rationalité entrepreneuriale du néolibéralisme, rationalité à laquelle certains de nos ministres (coucou Bruno) nous demandent de faire confiance plutôt que de la contraindre...
J'avais oublié la date : 1993 (ce mangemort bourgeois de Balladur).
Ça fait + 30 ans que la fable montée de toutes pièces par le patronat pour siphonner l'argent public à grands coups "d'exonérations" nous prive de notre pognon, celui qui nous manque pour payer des profs et des infirmières.
30 ans. Je crois qu'on peut dire qu'on a le recul suffisant pour constater que ça ne marche pas.
Dans Libé:
Jordan Bardella, invité pour la première fois à HEC sans qu'aucune association identifiée ne proteste, applaudi à la fin par une salle qui a ri quand le patron du RN s'est moqué d'une question sur l'histoire de son parti.
« Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir »
L’écrivain Alain Damasio sort « Vallée du silicium », chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », à lire et écouter sur @Reporterre
Extrait 1 :
dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine, ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.
Extrait 2 :
De ce que j’observe, les nouvelles formes de libération se jouent désormais plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de zad se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la zad de Notre-Dame l’a fait. Pour moi, l’espoir et les avancées concrètes se forment dans ces zones rurales et par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.
« J’ai demandé à ChatGPT : imagine que tu es Alain Damasio et que tu veuilles écrire sur l’eau »
Autre entretien passionnant avec Alain Damasion sur @mediapart plus centré sur l’Intelligence artificielle et le despotisme technologique…
Extrait :
Si l’on ne cherche pas à activer d’autres désirs que la consommation, on ne pourra jamais le vaincre. Le capitalisme de la tech nous offre l’ubiquité de la vitesse-lumière, la possibilité d’être un petit dieu, la sensation d’omniscience, le contrôle de nos environnements, une paresse outillée, la possibilité de rencontrer une infinité de personnes rien qu’en allumant son smartphone… Cette économie du désir est extrêmement puissante (…).
Quand vous apprenez avec un ornitho à reconnaître un circaète à sa manière de contre-nager dans le ciel, quand vous apprenez à ramasser et à cuisiner des girolles, à lire une rivière et à construire des barrages comme le castor que vous avez vu glisser à fleur d’eau, je peux vous assurer que votre sentiment de liberté, votre joie, augmentent bien davantage que ce que peut vous proposer n’importe quelle appli.
Ce qui est vrai, c’est que ces désirs sont plus longs à construire. Bâtir un écolieu qui soit une base arrière des luttes demande du temps, comprendre une forêt et son écosystème entier aussi. C’est un futur qui se construit lentement, alors que le capitalisme nous a formatés à satisfaire immédiatement nos pulsions.
Comprendre le retour de l’inflation dans la crise globale du capitalisme
L’auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l’idée que le retour de l’#inflation est un symptôme d’une #crise plus globale du #capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Macron entend faire parler la poudre en promouvant une économie de #guerre qui, selon lui, «produit de la richesse». Si Jaurès jugeait que «le #capitalisme porte en lui la guerre», c’est parce que les enjeux de pouvoirs et de profits qu’il génère ne peuvent se régler que par le conflit. Dès lors, les canons tonnent, les capitalistes sablent le champagne, les peuples trinquent.
Comprendre le retour de l’inflation dans la crise globale du capitalisme
L’auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l’idée que le retour de l’#inflation est un symptôme d’une #crise plus globale du #capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
La ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin, a affirmé ce matin sur RTL que la "taxe lapin" voulue par le gouvernement, vise à "responsabiliser" les Français car "la santé n'est pas gratuite".
Juste parce que le #capitalisme est un système pourri infoutu de rendre les trucs primordiaux / vitaux / basiques accessibles à tous. Ah, les #macronistes et leur connerie auto-alimentée qui tourne à vide...Des parasites pompeurs de fric juste pour s'enorgueillir au dépend de ceux qui en ont besoin pour vivre.
« Rien ne nous aliène à nous-mêmes et ne nous aliène le monde plus désastreusement que de passer notre vie, désormais presque constamment, en compagnie de ces être faussement intimes, de ces esclaves fantômes que nous faisons entrer dans notre salon d’une main engourdie par le sommeil – car l’alternance du sommeil et de la veille a cédé la place à l’alternance du sommeil et de la radio – pour écouter les émissions au cours desquelles, premiers fragments du monde que nous rencontrons, ils nous parlent, nous regardent, nous chantent des chansons, nous encouragent, nous consolent et, ne nous détendant ou nous stimulant, nous donnent le la d’une journée qui ne sera pas la nôtre. Rien ne rend l’auto-aliénation plus définitive que de continuer la journée sous l’égide de ces apparents amis : car ensuite, même si l’occasion se présente d’entrer en relation avec des personnes véritables, nous préférons rester en compagnie de nos portable chums, nos copains portatifs, puisque nous ne les ressentons plus comme des ersatz d’hommes mais comme de véritables amis ».
"Le niveau de vie élevé dans le domaine des grandes corporations est restrictif dans un sens sociologique concret : les biens et services que les personnes achètent contrôlent leurs besoins et pétrifient leurs facultés. En échange des marchandises qui enrichissent leur vie, les personnes vendent non seulement leur travail mais aussi leur temps libre. L'amélioration de la qualité de vie est contrebalancée par un contrôle omniprésent de la vie. Les personnes vivent dans des concentrations d'appartements et possèdent des voitures privées avec lesquelles elles ne peuvent plus s'échapper dans un autre monde. Elles ont d'énormes réfrigérateurs remplis de produits surgelés. Elles ont des dizaines de journaux et de magazines qui épousent les mêmes idéaux. Elles ont d'innombrables choix, d'innombrables gadgets qui sont tous de la même sorte et qui les occupent et détournent leur attention de la vraie question - qui est la prise de conscience qu'ils pourraient à la fois travailler moins et déterminer leurs propres besoins et satisfactions".
― Herbert Marcuse, dans son livre "Eros et civilisation : Une enquête philosophique sur Freud"