Valérie Hayer cherche à rencontrer Sarkozy: "Il fait partie des grandes personnalités engagées pour l'Europe", affirme l'entourage de la candidate macroniste au Figaro, en dépit de l'agenda judiciaire de Sarko. L'ex-président ne répond ni oui ni non: "Nous ne disons pas qu’il ne la recevra pas. Mais le rendez-vous n’est pas calé. Il souhaite avoir du recul". Pas sûr qu'il résiste au plaisir de faire enrager Ciotti...
Mélenchon en mode com' de crise après ses comparaisons entre le président de l'université de Lille et Eichmann hier dans la capitale du Nord: "J'ai fait référence à Hannah Arendt (...) J'ai le sens de l'histoire", explique le patron de LFI sur BFM ce matin. C'est précisément pour cette raison que ses propos font scandale à gauche... "C'est une catastrophe, souffle un élu LFI sous le sceau de l'anonymat. Il s'isole de plus en plus"...
Alors que la campagne des #élections#européennes démarre, les candidat.e.s cherchent des voix sur tous les terrains. Et notamment sur TikTok. Les partis d’extrême-droite tirent leur épingle du jeu sur cette plateforme en créant de la proximité grâce à des messages simplifiés et en surfant sur « le #marketing de l’ego »
Et revoilà les rumeurs de dissolution. Macron pourrait l'activer après les Européennes, puis en cas de victoire du RN aux législatives, laisser le RN gouverner", imagine un proche du président. Bardella exigera la dissolution de l’Assemblée en cas de victoire: "Laisser le RN gouverner signerait la fin de la République. Ceux qui suggèrent un tel scénario sont soit des abrutis, soit des vendus", s'étrangle un ancien Marcheur. L'un n'exclue pas l'autre...
Et si Macron ne terminait pas son mandat? Le scénario prend de la consistance en Macronie, anticipant une gamelle aux Européennes: "Le président serait cap de démissionner, il me fait penser à ces traders qui prennent de plus en plus de risques sur les marchés malgré les alertes, il est capable de tout", confie l'un de ses anciens conseillers. Surtout sans majorité à l'Assemblée...
Macron enrage de voir Attal prendre ses distances avec la campagne des Européennes: "Le président l'a nommé pour lutter contre Bardella, or il se comporte avec une certaine lâcheté", juge durement l'un de ses proches. Même réflexe de protection sur les sujet de budget: "Il ne veut pas se prendre le déficit public en pleine gueule". Conclusion: "Un Premier ministre, ça se change". Après les Européennes...
En conseil fédéral, Tondelier a rappelé que Nadine Herrati était une "amie" et qu'elle ne se réjouissait pas de sa démission malgré les horreurs écrites sur la Palestine, en totale contradiction avec la ligne EELV sur la non-violence. "C'est le Zbeul", a admis la patronne des Ecolos. On ne peut que lui donner raison...
"Les personnes en exil, vulnérables et qui n'ont d'autres solutions pour trouver des conditions de vie décentes que d'entreprendre des parcours dangereux, ne doivent pas être les victimes de pratiques déshumanisantes. Les politiques migratoires européennes les condamnent à mort dès le plus jeune âge.
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L'Europe ne peut plus être une forteresse et doit retrouver son humanisme initial."
Attal ne veut pas être associé à la campagne des Européennes: "Je suis le Premier ministre, pas la tête de liste", s'agace "Gaby" en privé face aux chiffres faiblards de Valérie Hayer contre Bardella. "L'arme anti-RN" de Macron vantée par Renaissance n'a pas fait long feu...
Info: Nadine Herrati démissionne de la présidence du Conseil fédéral des Ecolos (le Parlement du parti), l'élue du Val-de-Marne, alignée sur la ligne Tondelier, avait traité ses détracteurs de "trisos" ou de "bot pro-russes" sur Twitter X et tenu des propos bellicistes sur la Palestine alors que EELV prône la non-violence. "Je crois que Marine n’en pouvait plus … une fois de plus ils auraient du réagir avant", déplore une élue
Pas Legorafi: Les Ecolos font de Flora Ghebali la 11è sur leur liste aux Européennes, lors du Conseil fédéral. La fille de Daniela Lumbroso, chroniqueuse sur BFM, ex-conseillère com' de Hollande et candidate LREM, prône un "capitalisme écologique" et réclame le retour du service militaire...
Bardella fait mine de s’offusquer des deepfake sur Marine Le Pen et Marion Maréchal, évoque une "utilisation malveillante" et veut une "régulation". Ça tombe bien, le Parlement européen vient d’adopter une première loi de régulation sur le sujet. Cinq ans qu’il est euro-député…
Les Insoumis observent le naufrage des écolos en pleine bisbilles pour les Européennes: "Nous, on peut mobiliser tout le parti en 1/4h, eux, ils sont trop occupés à voter des motions", s'amuse un cadre LFI. "Tant pis pour eux mais quel gâchis". On ne peut pas leur donner tort...
Bardella se fait atomiser par Glusksmann sur les sujets économiques sur Inter. Le candidat du RN ne connaît rien sur le fond des dossiers après 5 ans au Parlement européen. On comprend mieux pourquoi il fuit les débats... Curieusement, cet extrait n'a pas été passé par la radio publique
Valls hésite entre voter pour Hayer et Glucksmann aux Européennes: « Il y a une forme d’hésitation, c’est vrai », affirme l’ancien conseiller municipal de Barcelone sur Radio J. Explication: il n’a pas eu de poste après son ralliement à Macron et sa gamelle aux législatives…
Faire "monter" Marion Maréchal est l'une des solutions imaginées par l'Elysée pour grappiller quelques points sur Bardella et le RN: Valérie Hayer va débattre face à l'égérie de Reconquête lundi sur Cnews. "On veut parler à tous les électeurs", confie un cadre Renaissance. La triangulation, un vieux truc déjà utilisé par Mitterrand en son temps. Sauf que le RN ne faisait pas 30%...
Vent de panique en Macronie: la liste de Valérie Hayer fait 16,5% d'intentions de vote pour les Européennes tandis que celle du RN s'envole à 30%, selon un dernier sondage Elabe pour BFM et la Tribune du dimanche. "C'est un vote anti Macron", observe un député de la majorité. Qui aurait pu prédire?