Le slogan du jour probablement, à la manifestation d’aujourd’hui (11 mai) contres les giga-bassines en projet dans le Puy-de-Dômes. Capturé par le photographe Bismuth Back.
Coupe du monde de slam: l’oralité poétique dans tous ses états à Paris
Organisé au parc de Belleville, dans le XXe arrondissement de la capitale, l’événement donne à écouter de la #poésie scandée en veux-tu en voilà, par des compétiteurs venus des quatre coins de la planète. La finale se déroule ce 11 mai. Mediapart était aux épreuves éliminatoires.
Questions sans réponses
Esprit que le temps ponce
Un jour me dis-je, peut-être,
J’espère que je pourrai mettre
De la clarté sur les pensées
Qui dans cette période l’ont animée.
Tantôt frustré, tantôt acceptant,
Parfois en colère, ou larmoyant
Je voudrais arrêter cet être joueur
Qui en moi s’amuse avec l’ascenseur
Sondant l’amplitude de mes émotions
Et faisant fi de toutes mes réactions.
Un jour me dis-je, c’est sûr
De tout ceci je sortirai plus mûr
Après avoir ressenti et exploré
De la cave jusqu’au grenier
Le panel de mes émotions
Jaillira un lumineux rayon.
#PhotoMay2024 Jour 7 :
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour ... #poesie
voyager
c’est partir d’un point pour se rendre à un autre
peu importe la distance entre les deux
un pas dix pas des centaines ou des milliers de tours de roue
mais revenir
est-ce encore voyager
ou est-ce dévoyager
reprendre les pas les tours de roue qu’on a laissés en route
et une fois rendu à son point de départ
faire comme si rien ne s’était passé ?
#PhotoMay2024
Bonne jouréne à tous !
Le temps perdu - Poéme
de Jacques Prévert
Devant la porte de l'usine
le travailleur soudain s'arrête
le beau temps l'a tiré par la veste
et comme il se retourne
et regarde le soleil
tout rouge tout rond
souriant dans son ciel de plomb
il cligne de l'oeil
familièrement
Dis donc camarade Soleil
tu ne trouves pas
que c'est plutôt con
de donner une journée pareille
à un patron? #fleuristonfil#poesie
Bonjour le fediverse !
Je réactualise mon #introduction :
Je m'appelle Max, j'ai 20 ans et je suis étudiant en #communication. Je partage pas mal de choses sur ce compte : lié à la #Politique, aux #media, au #numerique, à la #musique, à ce qu'il se passe en #bretagne et à #rennes ! Je partage souvent des musiques que j'aime bien et j'écris aussi des petits textes (#poésie, réflexions, anecdotes...).
Je suis par ailleurs musicien, blogueur (occasionnellement) et aussi pas mal gay.
Au plaisir d'échanger avec vous ! :blob_wolf_reach:
Ho provato #Suno app online che permette di generare musica. Dopo un primo esperimento (che non ho ancora pubblicato) gli ho dato in pasto una delle mie #poesie (pubblicate in Calabria nel 1992). Questo il risultato
“Pas d’épanouissement individuel sans émancipation collective. Pas de scènes sans partage, pas de littérature sans slam, pas d’artistique sans éducation populaire, pas de culturel sans social, pas de démocratie sans paroles citoyennes, pas de poésie sans engagement, pas de vie sans poésie.” (Lisette Lombé, Poétesse Nationale de Belgique, 2024)
Quoi de mieux que d'être réveillé par un grand soleil
et le roucoulement
d'une tourterelle ?
Et je me vois enfant,
délicatement extrait du sommeil,
par ces mêmes bruits.
Le temps passe,
les gens et les choses bouges,
mais chaque année,
dans le jardin de mes parents,
je retrouve toujours
un joli couple de tourterelles.
#poesie#cestfini
Dans l’attente de ce soir
Je suis, sans trop d’espoir,
Assez sûr de mes mots,
Prêt à l’écoute, tout au repos...
Peut être ensuite,
Si l’humeur ne s’agite,
Par quelques questions
J’affinerai ma réflexion.
Saches tout de même
Que dans ce qui m’amène
Se trouve des sentiments
Un pti truc du dedans
Qui a tenté de s’enfuir
Plusieurs fois, sans le dire,
Mais déjà retenu
Non sans mal, ça s’est vu,
Par un truc plus grand,
Chaque fois renaissant.
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quelle chance pense le train
je n’ai pas besoin de savoir où je vais
mon chemin est tout tracé
je pourrais le suivre les yeux fermés
si j’avais des yeux
quelle chance quand on y pense
je n’ai pas besoin d’avoir des yeux
mon existence est un long rêve fait d’allers et retours
les paysages que je traverse
je peux les dessiner et les redessiner à ma guise
tandis que vous me regardez passer
moi
je m’écoute rêver
Je rêve d'une main qui soudain s'aventure
En secret sous le drap, livrée à ses démons
C'est la tienne ou la mienne, aussi bien nous dormons ;
Au tripot clandestin suffit la couverture.
Qui découvre bientôt, cette main, l'ouverture
Où frayer sa caresse à l'égal des saumons ;
Cascades, ruisselets, contre flots et limons,
Ils savent les chemins jusqu'à leur géniture.
Lisière, où chaque doigt défait sur l'écheveau
Du vain cheval de frise un friselis nouveau.
Parfois, dans la ravine, un baiser s'impatiente…
Un baiser ! ou l'attaque au ralenti sitôt
L'autre fauve alerté. Le voilà qui serpente…
Mais s'enfler, se raidir, c'est resserrer l'étau.
#VendrediLecture et #poésie avec le nouveau Jacques Josse, plus sombre, plus désenchanté que le reste de son œuvre imposante et magistrale. Vient de sortir aux #EditionsLeRealgar
Wetter(erscheinungen) in der Dichtung - ein altes Thema. In Iphigenie auf Tauris schreibt Goethe: "Verzeih! Wie leichte Wolken vor der Sonne/So zieht mir vor der Seele leichte Sorge/Und Bangigkeit vorüber."
Ihr Eindruck? Passt das Foto von H.R.Henkes/DWD zum heutigen Tag und den Zeilen von Goethe?