Alexis Michalik, "l'enfant prodige du #théâtre français" est de retour avec sa dernière création.
Vous le connaissez peut-être pour "Le porteur d'histoire ", "Le cercle des illusionnistes", "Edmond", "Intra Muros", "Une histoire d'amour", hé bien il a encore fait mouche !
Foncez voir "Passeport" au théâtre de la Renaissance à #Paris. Un sujet brûlant d'actualité qui parle de #réfugiés et d'#immigration clandestine, de quête des origines, d'intégration, de #racisme... traité habilement, joué avec beaucoup d'émotion et d'humanité et avec un twist de fin comme on les aime, dans une mise en scène toujours très cinématographique.
"Un patriotisme à toute épreuve qui s’explique notamment par « les menaces d’attaques constantes auxquelles est confronté Israël », précise Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales #Ifri. Selon elle, l’armée est devenue une institution « qui met tout le monde d’accord » et qui représente « un haut lieu de sociabilisation avant les études supérieures pour les jeunes »."
"Le contrôle des financements auxquels ont accès les Palestiniens constitue un enjeu majeur depuis l’époque du mandat britannique sur la Palestine. Les organisations sionistes jouissaient alors de l’importante manne financière pourvue par les diasporas juives d’Europe et des États-Unis, tandis que les forces coloniales françaises et britanniques réprimaient les levées de fonds qui s’organisaient en soutien à l’insurrection palestinienne dans les régions arabes voisines sous leur contrôle. En parallèle, l’administration mandataire entreprenait d’aider — sans grande efficacité — les paysans palestiniens repoussés par la colonisation comme un moyen de tarir les foyers de révolte qui se multipliaient.
Après la Nakba en 1948, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) devient le principal pourvoyeur de l’aide humanitaire dispensée aux réfugiés palestiniens, installés dans des camps dans l’attente de leur « rapatriement »."
À Paris, l’arrêté de la préfecture de Police interdisant les distributions alimentaires aux migrants est suspendu par le tribunal administratif. « Les repas vont pouvoir reprendre », annonce l’association Utopia 56 qui a déposé le recours en justice. Cheh pour le préfet!
Ce plan "d'urgence", sans qu'on en soit étonné une seule seconde, est une honte.
On y retrouve les éléments de langage habituels des anciennes puissances coloniales, ce racisme à peine déguisé, on condamne à mort des milliers de personnes et aux camps d'internement (des camps de confinement et de surveillance high tech) des dizaines de milliers d'autres, et bientôt des centaines de milliers.
"L'immigration irrégulière est un défi européen" : mais connasse, comment veux-tu que les personnes qui font je ne sais combien de milliers de km dans et traversent des contrées hostiles, où elles sont souvent soumises aux humiliations les plus extrêmes, pour fuir leur région d'origine, soient en "situation régulière" ? Tu vas décemment te demander si les cadavres d'enfants, de femmes, et d'hommes qui flottent sur la méditerranée ont pensé à remplir leur demande de permis de séjour ?
L'Europe fidèle à ses engagements criminels fondés sur une histoire et un présent criminels (climatique et (néo-)colonial), continue sur sa lancée. Et je suis persuadé qu'une majorité de la population européenne est d'accord avec ça. Et même qu'une partie de ceux qui s'y opposent trouve ce plan un peu trop modéré, trop généreux avec ces envahisseurs. Franchement, pas besoin de tenir des discours sur le White Power ou les menaces qui pèsent sur la civilisation et la race blanche, comme les tarés de l'alt-right aux States. Puisqu'on applique, dans la pratique, exactement ce que ces débiles préconisent, en théorie.
Le premier abruti à gauche qui me fait l'éloge de "l'immigration choisie", je lui éclate sa putain de tronche.
Et l'autre flan qui va nous balancer sa loi immigration dans la foulée.
(j'ai vraiment une lourde pensée pour l'élan d'hospitalité quasi-consensuel qui s'exerça en Europe quand les populations ukrainiennes étaient chassées de chez elle par l'agression Russe et la guerre. Comment peut-on être ignorant au point de croire que les Érythréens fuient un paradis démocratique par exemple, ou les Syriens un pays paisible et un gouvernement bienveillant ?)
L'automne, l'hiver et toutes les saisons à venir seront assurément honteuses. Je hais déjà la (f)Rance depuis longtemps, mais ça va pas s'arranger.