Jérusalem-Est: les bureaux de l’Unrwa cibles d’une tentative d’incendie par des «extrémistes israéliens».
L’attaque a été menée par « de jeunes extrémistes israéliens », affirme l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens. Un acte complètement assumé par le maire adjoint israélien de Jérusalem. Il se réjouit de cette attaque et affirme qu’il y en aura d’autres. L’objectif selon lui est de « débarrasser sa ville d’une organisation nazie ». https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240510-j%C3%A9rusalem-est-bureaux-unrwa-tentative-incendie-par-des-extr%C3%A9mistes-isra%C3%A9liens #Terrorisme
Naomi Klein: «Nous avons besoin d’un exode du #sionisme»
Discours prononcé lors du Seder d’urgence dans les rues de New York.
"Nous n’avons pas besoin ni ne voulons de la fausse idole du sionisme. Nous voulons nous libérer du projet qui commet un génocide en notre nom.
Libérer le #judaïsme d’un ethno-État qui veut que les Juifs aient perpétuellement peur, qui veut nous faire croire que le monde est contre nous afin que nous courions vers sa forteresse."
Penser.
Le #sionisme pour ce qu'il est, un projet colonial, un bain de sang. La #Palestine pour ce qu'elle ne cessera jamais de résister à être : un carrefour pluri-culturel.
> Il y a, là-bas, les épurateurs ethniques ; il y a, ici, leurs associés. Nous savons tout d’eux : les premiers épurent à visage découvert et les seconds assurent le suivi dans nos grands médias
L'historien #IlanPappè est censuré par sa propre maison d'édition, Fayard, rachetée par Bolloré l'année dernière.
Se procurer son ouvrage de référence "Le nettoyage ethnique de la Palestine" est devenu presque aussi compliqué que de repérer un journaliste avec une éthique chez CNews.
...sauf si vous cliquez
ici ➡️ https://associationalvam.com/index.php/s/PxacaqXjTBZrCWR
Hamas is a popular resistance movement, whether we like it or not. Destroying Hamas", as Biden or Netanyahu claim they intend to do, can only mean destroying the Palestinian resistance, destroying the Palestinian's will to resist.
This not only can't be done, it'll justify absurd amounts of violence against the Palestinian peoples, as is evident right now.
The way out is to recognize Hamas and negotiate with it, is that or genocide.
@lukevanin@argumento@palestine el projecte del #sionisme té moltes més dècades que #Hamàs.
Si es vol una negociació racional és imprescindible suprimir el sionisme i tots els seus assoliments.
Quand on veut bâillonner les artistes qui osent parler contre le génocide palestinien.
3 années de préparation, des milliers d'aficionados déçus, le travail d'une vie jeté aux orties.
Samia #Halaby, née en 1936 à Jérusalem, est une artiste, activiste et universitaire palestinienne.
Résidant à New York depuis les années 1970, elle est considérée comme l'une des figures de référence de l'art abstrait.
La première rétrospective états-unienne de l’artiste palestinienne s’apprêtait à se tenir au musée d’art de l’université de l’Indiana à partir du 24 février prochain.
La peintre de 87 ans a été tenue informée de l'annulation le 20 décembre dernier via une “lettre de deux phrases” citant des “questions de sécurité”.
L’équipe de Samia Halaby souligne dans une pétition lancée pour renverser cette décision qu’aucune menace n’a été enregistrée à l’encontre des œuvres ou du campus.
Cette déprogrammation de dernière minute ne peut évidemment pas être décorrélée du génocide subi par les Palestinien·ne·s, perpétré par l’État d’Israël, et du refus états-unien de le reconnaître.
L’exposition, intitulée “Samia Halaby: Centers of Energy”, devait être présentée durant quatre mois et était en préparation depuis trois ans.
Samantha Hill : "Pour Arendt, l'émancipation politique de la bourgeoisie est la pierre angulaire de l'État-nation moderne, dans lequel les lois politiques sont régies par les intérêts privés des hommes d'affaires qui ont jugé nécessaire de s'emparer de l'appareil d'État afin de déployer l'armée dans leurs entreprises coloniales. C'est cette cooptation de la nation et la transformation de la nation en État-nation par des intérêts économiques privés qui sont au cœur de sa compréhension. Et ce qu'elle a mis en avant - et pour lequel elle a été critiquée - c'est l'argument selon lequel l'antisémitisme était utilisé politiquement par l'État-nation afin de promouvoir ses intérêts politiques et économiques.
"Arendt n'a jamais abandonné cet argument. En effet, elle y est revenue dans son ouvrage le plus controversé, Eichmann à Jérusalem (1963), dans lequel elle accuse Ben-Gourion d'avoir organisé un "procès-spectacle" afin d'exploiter les souffrances du peuple juif, au lieu de tenir le véritable criminel, le logisticien en chef d'Hitler, Adolf Eichmann, pour responsable de ses crimes. Bien sûr, Eichmann a été antisémite, mais sa haine du peuple juif n'était pas sa motivation première. C'est plutôt son orgueil banal qui l'a poussé à vouloir gravir les échelons du Troisième Reich. Il s'agit là de la banalité du mal, qu'elle définit comme l'incapacité d'imaginer le monde du point de vue d'autrui".
"Un patriotisme à toute épreuve qui s’explique notamment par « les menaces d’attaques constantes auxquelles est confronté Israël », précise Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales #Ifri. Selon elle, l’armée est devenue une institution « qui met tout le monde d’accord » et qui représente « un haut lieu de sociabilisation avant les études supérieures pour les jeunes »."
Christophe Lemoine, le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères : « Je voudrais apporter un éclaircissement sur le sujet des soldats franco-israéliens engagés dans l’armée israélienne et à ce sujet je voudrais notamment rappeler que la justice française est compétente pour reconnaître des crimes commis par des ressortissants français à l’étranger, y compris dans le cadre du conflit en cours »
"Les expressions de #fragilité révèlent une stratégie calculée et délibérée consistant à insister sur le statut de victime lorsqu'on est mis en cause."
L'indignation utilise la perte de la prérogative, exclusive et perpétuelle, de transgresser les limites des autres, mais de ne jamais accepter de voir ses propres limites transgressées.
"Dès décembre 2012, M. Netanyahou avait déclaré à l'éminent journaliste israélien Dan Margalit qu'il était important de maintenir le Hamas fort, en tant que contrepoids à l'Autorité palestinienne en Cisjordanie.
"Dans une interview, M. Margalit a déclaré que M. Netanyahou lui avait dit que le fait d'avoir deux rivaux forts, dont le Hamas, réduirait la pression exercée sur lui pour qu'il négocie en vue de la création d'un État palestinien."
"Des valises pleines d'argent
"Lors d'une réunion du cabinet en 2018, les assistants de M. Netanyahou ont présenté un nouveau plan : Chaque mois, le gouvernement qatari verserait des millions de dollars en espèces directement aux habitant·es de Gaza dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas.
"Le Shin Bet, le service de sécurité intérieure du pays, contrôlerait la liste des bénéficiaires, chaque famille étant approuvée par le gouvernement israélien, selon d'anciens responsables israéliens et étatsuniens.
[…] Des valises remplies d'argent liquide ont rapidement commencé à franchir la frontière avec Gaza.
"Chaque mois, des responsables de la sécurité israélienne rencontraient Mohammed al-Emadi, un diplomate qatari, à la frontière entre Israël et la Jordanie. De là, ils le conduisaient au poste frontière de Kerem Shalom puis dans Gaza.
"Au début, M. Emadi a apporté avec lui 15 millions de dollars à distribuer, 100 dollars étant remis à des endroits désignés à chaque famille approuvée par le gouvernement israélien, selon d'anciens responsables israéliens et étatsuniens.
"Pendant des années, le gouvernement qatari a envoyé des millions de dollars par mois dans la bande de Gaza - de l'argent qui a aidé à soutenir le gouvernement du Hamas. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a pas seulement toléré ces paiements, il les avait encouragés.
"Lors de ses rencontres en septembre avec les responsables qataris, selon plusieurs personnes au fait des discussions secrètes, le chef du Mossad, David Barnea, s'est vu poser une question qui n'avait pas été inscrite à l'ordre du jour : Israël voulait-il que les paiements se poursuivent ?
"Le gouvernement de M. Netanyahou ayant récemment décidé de poursuivre cette politique, M. Barnea a répondu par l'affirmative. Le gouvernement israélien continuait d'accueillir favorablement l'argent de Doha".