Je suis une travailleuse du sexe de vingt-quatre ans - une pute, quoi. Vendre une prestation sexuelle n'est pour moi ni dégradant ni traumatisant. Être pute, moi, ça me plaît, et ce qui me choque, c'est que ça choque. Ce qui est insupportable en revanche, c'est d'exercer ce métier au sein d'un système qui ne veut pas de moi. Qui n'admet pas que nous existions, nous, les putes libres et épanouies. Qui ne veut nous donner aucun droit, aucun statut. Qui ne veut pas nous entendre, nous et nos revendications. Sauf qu'un cri de révolte, ça ne s'étouffe pas. Ce livre en est la preuve. Dans son premier roman graphique, l'auteure et dessinatrice Klou nous raconte son parcours, à la fois intime et politique, de travailleuse du sexe. Elle y décrypte la socialisation liée au genre, mais aussi sa découverte du militantisme féministe pro-sexe et LGBTQIA+. Sur des sujets controversés, elle apporte son regard acéré, drôle, et engagé.
Une excellente BD autobiographique servie par un dessin léger qui rappelle ceux du prince charle mais plus épuré.
Là on requestionne le travail du sexe et sort un peu des sentiers battues avec le Nid qui lutte contre le proxenetisme.
Au début, j'ai eu du mal à comprendre car je comprenais pas le mot butch-fem, qui apparaissait partout sans réellement le définir. Ce terme sera décrit vers le milieu du bouquin mais aussi à travers sa double lecture.
La structure du livre est étonnante, c'est à la fois un reccueil historique qui rapelle ce que c'etait d'etre une femme lesbienne, vétue comme les hommes dans un milieu homophobe où la police des moeurs faisaient des descentes, où on pouvait etre tabassées, où yavait certain controle par exemple dans les toilettes, une personne à la fois, qui se traduisait par une file d'attente interminable et devenait un espace de jeu et discussion...
Et subitement, des passages érotiques, crue, puissant et poétique. Je m'y attendais pas vu que je n'ai pas lu la 4ème couverture et que j'en ais entendu parlé dans une vidéo autour de l'amour dans les livres. Le propos me semblait historique et une critique du feminisme qui avait réduit la butch-fem en une reprise des codes hétéronormés. Et non, ces passages érotiques explorent la butch-fem, celèbre son désir, affirme sa position. Ya quelque chose dans ce rayonnement qui fait l'essence de la butch-fem. Qui est magnifique.
Le dernier chapitre clot avec le lien entre la prostitution, les lesbiennes et les bonnes soeurs. Un mélange étonnant et une histoire que je ne connaissais pas nottament la période grecque, puis le XIX siècle avec son lot de lois absurdes, amer echo que nous observons en ce moment chez les américains et un peu partout dans le monde...Joan Nestle rappelle dans ses notes qu'elle n'est elle-meme pas historienne et qu'avec la compilation de ces sources elle a voulu un mélange à la fois factuel et provocateur. Et que c'est une invitation à explorer d'avantage ce pan de l'histoire
Au final, j'ai adoré ce bouquin tant son approche est disruptive, explosive et très riche historiquement. Et les petites notes de traductions de Noémie Grunenwald et Christine Lemoine sont assez chouette à lire, de comprendre comment elles interprète tel mot, traduisent l'anglais qui est non genré...
Today In Labor History March 26, 1850: Edward Bellamy was born. Bellamy was an American author and socialist political activist, most well-known for his utopian novel, “Looking Backward,” one of the most commercially successful books published in the 19th century. It particularly appealed to the intellectuals who were alienated by the Gilded Age greed, corruption and violence. His book inspired many to form so-called “nationalist clubs” to implement his ideas of a society free of private property, social classes, war, poverty, crime, lawyers, politicians, prostitution, merchants, soldiers, and taxes. Plus, everyone could retire by the age of 45. He died at the age of 48 from tuberculosis.
Der Thementeil, hg. v. Hanno Balz, widmet sich der Macht der #Farben in rassistischen & vergeschlechtlichten Diskursen. Die Autor*innen untersuchen, wie #Farben materiell & symbolisch wahrgenommen & genutzt wurden, um Bedeutung zu generieren, soziale Beziehungen zu prägen oder Differenz zu markieren:
Today in Labor History February 5, 1917: U.S. Congress passed the Immigration Act of 1917 over President Wilson’s veto. Also known as the Asiatic Barred Zone Act, it was one of many anti-Asian laws passed by Congress between the 1860s and World War II. However, there were plenty of other xenophobic, nativist and anti-left immigration laws, too. The Immigration Act of 1903 specifically barred Anarchists and epileptics. The Immigration Act of 1882 specifically barred “lunatics, idiots and prostitutes.” The Immigration Act of 1918 and the Sedition Act of 1918 came at the beginning of the First Red Scare. Thousands of Anarchists, Communists, Socialists and labor leaders were executed, imprisoned as a result of these laws.
Debatte um Sexkaufverbot: "Deutschland ist das Bordell Europas"
Bundesweit arbeiten laut Schätzungen bis zu 400.000 Frauen als Prostituierte. Um Menschenhandel und Ausbeutung zu verhindern, hat sich das EU-Parlament für ein Sexkaufverbot ausgesprochen. Wie sinnvoll wäre das? Von H. Vogel und N. Meyer.
#reference / Zwi Migdal (or Zvi Migdal) was a Polish-Jewish-run, most profitable prostitution ring in South America and beyond
Apropos Jeffrey Epstein’s unsealed court documents , his real heritage is possibly Zwi Migdal - a Jewish global crime syndicate trafficking Jewish women as sex slaves.
Today in Labor History November 17, 1942: Ben Reitman, hobo organizer, anarchist and one-time lover of Emma Goldman, died. Reitman served as a doctor for hobos, prostitutes and the downtrodden. He participated in numerous free speech fights and anarchist causes, getting beaten, tarred and feathered, jailed, and run out of town for his troubles, most notably during the San Diego free speech fight. He also wrote the book, “Boxcar Bertha.”
Migrantinnen in Mexiko: Endstation Rotlicht-Milieu
Auf dem Weg in die USA stranden viele Frauen in Mexiko. Dort sehen sie oft keinen anderen Ausweg, als als Tänzerin im Nachtclub zu arbeiten oder sich zu prostituieren. Die Behörden schauen weg. Von Anne Demmer.