« Rien ne nous aliène à nous-mêmes et ne nous aliène le monde plus désastreusement que de passer notre vie, désormais presque constamment, en compagnie de ces être faussement intimes, de ces esclaves fantômes que nous faisons entrer dans notre salon d’une main engourdie par le sommeil – car l’alternance du sommeil et de la veille a cédé la place à l’alternance du sommeil et de la radio – pour écouter les émissions au cours desquelles, premiers fragments du monde que nous rencontrons, ils nous parlent, nous regardent, nous chantent des chansons, nous encouragent, nous consolent et, ne nous détendant ou nous stimulant, nous donnent le la d’une journée qui ne sera pas la nôtre. Rien ne rend l’auto-aliénation plus définitive que de continuer la journée sous l’égide de ces apparents amis : car ensuite, même si l’occasion se présente d’entrer en relation avec des personnes véritables, nous préférons rester en compagnie de nos portable chums, nos copains portatifs, puisque nous ne les ressentons plus comme des ersatz d’hommes mais comme de véritables amis ».
"L’aliénation du spectateur au profit de l’objet contemplé s’exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit ; plus il accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et son propre désir… C’est pourquoi le spectateur ne se sent chez lui nulle part, car le spectacle est partout."
Guy Debord, dans son livre "La société du spectacle" (1967)
"Le niveau de vie élevé dans le domaine des grandes corporations est restrictif dans un sens sociologique concret : les biens et services que les personnes achètent contrôlent leurs besoins et pétrifient leurs facultés. En échange des marchandises qui enrichissent leur vie, les personnes vendent non seulement leur travail mais aussi leur temps libre. L'amélioration de la qualité de vie est contrebalancée par un contrôle omniprésent de la vie. Les personnes vivent dans des concentrations d'appartements et possèdent des voitures privées avec lesquelles elles ne peuvent plus s'échapper dans un autre monde. Elles ont d'énormes réfrigérateurs remplis de produits surgelés. Elles ont des dizaines de journaux et de magazines qui épousent les mêmes idéaux. Elles ont d'innombrables choix, d'innombrables gadgets qui sont tous de la même sorte et qui les occupent et détournent leur attention de la vraie question - qui est la prise de conscience qu'ils pourraient à la fois travailler moins et déterminer leurs propres besoins et satisfactions".
― Herbert Marcuse, dans son livre "Eros et civilisation : Une enquête philosophique sur Freud"
New study: "We found that publishing #OpenAccess in #hybrid journals…confers an avg citation advantage…of 17.8 #citations…After taking [several variables] into account…we still found that OA generated significantly more citations than closed access…We found that cost itself was not predictive of citation rates…For authors with limited budgets, we recommend OA alternatives that do not require paying a fee [#DiamondOA]." https://peerj.com/articles/16824/
Counting citations hasn't been a reliable measure of scientific impact for a while, especially on platforms like Google Scholar that compile info from random documents. Hyper-authorship, predatory journals, etc have all contributed to the problem.
This preprint just drives home how important it is to measure scientific impact more carefully and without reliance on automated metrics
#Regardez Sylvie Laurent expliquer :
• le capitalisme racial ;
• la fragilité blanche : lutter pour le droit exclusif de transgresser les limites des autres : https://yewtu.be/watch?v=7Cu0CNrag5M
"Lorsque nous examinons les mouvements contemporains de défense des droits civiques, nous voyons la police qualifier ces actions de violentes pour avoir endommagé des biens ou résisté à l'arrestation. Les blessures subies par les firmes ou la police sont enregistrées et punies comme des pertes, tandis que la perte de vie subie par les personnes noires, le meurtre par la police et la perte de liberté et de sécurité des manifestant·es sont traitées comme n'ayant pas d'importance."
"Le drag met en scène et soutient des formes de féminité qui servent principalement les intérêts patriarcaux."
"Le drag met en scène et rend explicites des rituels de genre banals et quotidiens et, par cette répétition d'actions genrées, suggère que les présomptions essentialistes sur les genres corrects ou authentiques peuvent être retravaillées (Butler, 1990, p.338) ; la vue d'une personne avec des organes génitaux masculins reproduisant la féminité rend apparents les mécanismes sociaux de l'oppression de genre, de sorte qu'un public peut en voir les rouages."
Choisir d'apparaître comme une "femme" alors que l'on est un homme est toujours considéré comme une perte, comme un choix qui ne mérite que le ridicule" (hooks, 1992, p.145).
In a sworn declaration made public on Fri, #MichaelCohen explained that he had not kept up w/ “emerging trends (& related #risks) in #legal#technology & did not realize that #GoogleBard was a generative text service that, like #ChatGPT, could show #citations & descriptions that looked real but actually were not.”
"Connais-toi toi-même. Au fond, c'est sans doute la seule façon d'apprendre à aimer les autres, un peu. Comment ne pas leur pardonner leurs petitesses quand on connaît si bien les siennes?"
"We asked ChatGPT (free version 3.5) to provide us with a list of 10 references for 10 questions in internal #medicine…Of the 100 references generated by ChatGPT, 34 were correct, 40 partially correct, and 26 incorrect."
Since things are (or might be) changing fast, note that the tests were run on September 15, 2023. The authors share all their data.
"He who negates present society, and seeks social conditions based on the sharing of property, is a revolutionary whether he calls himself an anarchist or a communist."
-- Johann Most --
"Celui qui renie la société actuelle et cherche à instaurer une organisation sociale basée sur le partage de la propriété est un révolutionnaire, qu'il se considère comme anarchiste ou comme communiste."
-- Johann Most --
If open data and code support reproducibility (and they do), then so do standardized data and code 𝘤𝘪𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴. But what are the best ways to implement them? https://www.nature.com/articles/s41597-023-02491-7
New study: "We find that the number of papers cited at least as well as those appearing in high-impact factor journals vastly exceeds the number of papers published in such venues…We also find that approximately half of researchers never publish in a venue with an impact factor above 15,…raising the possibility that assessments based on journal impact factors, [#JIFs] may recognize as little as 10-20% of the work that warrants recognition." https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.09.07.556750v1
New study: "We find that scientists are overwhelmingly (95%) failing to publish their #code and that there has been no significant improvement over time, but we also find evidence that code sharing can considerably improve #citations, particularly when combined with #OpenAccess publication." https://www.researchsquare.com/article/rs-3222221/v1
New study: At least in the #UK, in the field of #economics, "an author is systematically more likely to cite another…not only if they work on similar topics, but most relevantly if they have been co-authors, faculty colleagues, alumni of the same Alma Mater, and even if they express similar political views. The implication is that #citations do not signal the intrinsic quality of research outputs only, but they also capture social and professional connections." https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/kykl.12352